FRACA Grand Est Archives - RADIO MAU NAU en FM 90.6 et en DAB+ https://www.radiomaunau.net/category/actualites/fraca/ Ecoutez pour voir Thu, 19 Sep 2024 10:15:18 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://www.radiomaunau.net/wp-content/uploads/2024/02/cropped-IMG_2574-scaled-1-32x32.jpeg FRACA Grand Est Archives - RADIO MAU NAU en FM 90.6 et en DAB+ https://www.radiomaunau.net/category/actualites/fraca/ 32 32 Radio Mau Nau fait sa foire partie 3 https://www.radiomaunau.net/et-la-foire-2024-partie-3/ https://www.radiomaunau.net/et-la-foire-2024-partie-3/#respond Wed, 11 Sep 2024 14:07:39 +0000 https://www.radiomaunau.net/?page_id=232177 Views: 164Ici retrouvez les émissions enregistrées pendant la foire. Chaque jour, Radio Mau Nau est à la foire de Châlons en Champagne ! Nous sommes présents sur place pour préparer des émissions exclusives avec les intervenants présents. Restez à l’écoute pour ne rien manquer des moments forts de l’événement !<< Confiserie :  » Confiserie A […]

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Ici retrouvez les émissions enregistrées pendant la foire. Chaque jour, Radio Mau Nau est à la foire de Châlons en Champagne !

Nous sommes présents sur place pour préparer des émissions exclusives avec les intervenants présents.

Restez à l’écoute pour ne rien manquer des moments forts de l’événement !<<

Avec le club de Aikido

Sandra et Martine du club Tempo :Club engagé dans le sport-santé.

Avec la brigade canine de l’armée : Le 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC) assure toutes les missions spécifiques liées à l’emploi des chiens militaires.

Les dessins de Maya de Virginie Herre

Avec Evy la maroquinerie végétale : Evy Finck propose une gamme de sacs à main en cuir vegan et textiles. Ultra légers, lavable et personnalisable pour exprimer votre personnalité.

La police scientifique :La police scientifique1 regroupe les services et les activités de la police et de la gendarmerie liés à la recherche et l’identification des auteurs (victimes et parfois témoins) d’infractions, par des moyens techniques et scientifiques.

3 e régiment d’hélicoptères de Combat : Le 3e régiment d’hélicoptères de combat de l’ALAT a été créé le 1er août 1977. Sa devise est « Semper ad alta », Toujours plus haut. Le chef de corps est le colonel Guillaume BRIANÇON-ROUGE depuis le 25 mai 2023.

SDIS de la Marne : Dans chaque département, les sapeurs-pompiers dépendent d’un établissement public : le service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière, il est chargé de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies.

Convention avec URCA APEC : L’Apec et l’Université de Reims Champagne-Ardenne ont signé le 5 septembre une convention de partenariat. Objectif : permettre aux étudiants de mieux s’orienter et de s’insérer plus aisément dans la vie professionnelle.

Convention avec la ville de Vitry le François et le SDIS : Convention de collectivité employeuse.

Advenir formation : Advenir Formations est le programme national de sensibilisation et de formation à la mobilité électrique à destination des particuliers, collectivités et professionnels de l’immobilier. Porté par l’Avere-France, en partenariat avec le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires et l’ADEME, Advenir ambitionne de toucher plus de 100 000 Français d’ici fin 2025.

La justice une affaire de tous : Avec Madame Picoury, Présidente du Tribunal judiciaire de Chalons en champagne, monsieur Arthur Desjardins, directeur de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne et monsieur Romain Rifflard, magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives .

Le Saint-Memmie Olympique est un club de football féminin français basé à Saint-Memmie et fondé sous le nom d’Association sportive de Saint-Memmie.

Avec Madame la Procureur de la république et Madame Picoury, Présidente du Tribunal judiciaire de Châlons en Champagne et Madame Annick Browne Procureure de la République au tribunal judiciaire de Châlons. On parle des procédures.

Avec le CIDFF : Les services du CIDFF de la Marne s’engagent à :

• une prise en compte globale des situations
• une information confidentielle et gratuite
• un accueil personnalisé
• une neutralité politique et confessionnelle

L’équipe pluridisciplinaire de professionnelles est composée de juristes, d’une accueillante pour femmes victimes de violences, ainsi que d’une psychologue.. AVEC Karine Bonne, juriste et directrice du CIDFF et Magali Kaiser Vice présidente.

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La Région Grand Est lance le Pacte pour la Ruralité https://www.radiomaunau.net/la-region-grand-est-lance-le-pacte-pour-la-ruralite/ https://www.radiomaunau.net/la-region-grand-est-lance-le-pacte-pour-la-ruralite/#respond Mon, 11 Dec 2023 10:29:14 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=173059 Views: 69 Interview de Monsieur Frank Leroy, Président de la Région Grand Est : le Pacte pour la ruralité La Région Grand Est a lancé dès 2016 le Pacte pour la ruralité afin de soutenir, développer et valoriser l’ensemble des territoires ruraux. Nous sommes à la ferme des Grandes Tuileries sur le Sézannais, en présence de […]

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Interview de Monsieur Frank Leroy, Président de la Région Grand Est : le Pacte pour la ruralité

La Région Grand Est a lancé dès 2016 le Pacte pour la ruralité afin de soutenir, développer et valoriser l’ensemble des territoires ruraux.

Nous sommes à la ferme des Grandes Tuileries sur le Sézannais, en présence de Monsieur Franck Leroy, président de la Région Grand Est.

Monsieur le Président, pouvez-vous nous préciser les objectifs de ce Pacte pour la ruralité?

Le pacte pour la ruralité est dans sa deuxième version puisque, comme vous l’avez dit, il y a eu un premier pacte pour la ruralité en 2016 ; l’objectif aujourd’hui c’est de miser sur la ruralité parce que nous sommes intimement convaincus que la ruralité a un avenir, encore faut-il lui donner les moyens et mettre en œuvre une politique en direction de nos ruralités. Je précise nos ruralités parce que, quand on est dans les Ardennes, quand on est dans les Vosges, quand on est dans la Marne, quand on est dans l’Aube, on a des ruralités différentes ; le paysage est différent et donc les problèmes sont différents.

Parmi les premières mesures que nous avons prises, vous vous en souvenez sûrement, ça a été le déploiement de la fibre optique ; aujourd’hui on a une ruralité couverte à 100 % par la fibre optique .Pas une région en France et sans doute pas une région en Europe, n’a cette faculté de pouvoir bénéficier de la fibre optique partout dans le monde rural. C’est  extrêmement important parce que la fibre optique, c’est l’ouverture au monde, c’est l’accès au numérique avec un débit illimité et c’est pour des activités économiques que l’on soit agriculteur, artisan, entreprise, professeur habitant dans la ruralité,,, Évidemment un atout de première importance pour les familles aussi, pour les inciter à venir habiter en ruralité ; aujourd’hui, quand il n’y a pas de numérique, en général on n’y va pas ; c’est en tout cas ce que nous disent les maires, donc on a travaillé notamment sur ce point .

94% du territoire de la région Grand Est relevant de la ruralité, une grande partie du Grand Est est donc concernée par ce pacte ?

Bien sûr en surface, mais on a on a surtout 5152 communes ; on est la région de France qui compte le plus de communes donc le plus de communes rurales puisque l’immense majorité de ces communes sont des communes de moins de 1000 habitants voire même de  moins de 500 habitants. La plus petite commune de notre région a trois habitants, elle est en Meurthe-et-Moselle et a la fibre optique  .

Monsieur le Président, développer la ruralité nécessite des moyens. Quels sont les outils mis en œuvre dans le cadre du pacte pour la ruralité ?

Les outils sont d’abord plurithématiques. Quand on parle ruralité, il faut parler transports publics, il faut parler équipements publics, il faut parler agriculture, il faut parler économie… Bref, la ruralité c’est tout ça ; il ne faut pas simplement aider les communes sans penser à l’économie rurale et donc notre objectif c’est bien d’avancer dans toutes ces directions, de déployer des politique volontaristes sur ces territoires pour faire en sorte que la ruralité saisisse les chances qui sont les siennes.

Aujourd’hui, il y a une appétence pour le monde rural comme jamais ; plus de 65 % des Français rêvent de vivre en ruralité. Aujourd’hui la ruralité sait produire de l’énergie, elle sait produire de l’alimentation, elle sait produire des ressources naturelles essentielles comme l’eau : la plupart de nos agglomérations ont une eau qui vient de la ruralité.

Donc, si on arrive à combiner les atouts de la ruralité, si on fait en sorte de redonner espoir aux élus de la ruralité, de permettre à cette ruralité de s’équiper, de ne pas dépendre systématiquement des villes qui sont parfois assez lointaines mais de bénéficier grâce au numérique, grâce à des communes mieux équipées de lieux culturels, de lieux sportifs, de lieux permettant la vie sociale en ruralité, on va permettre à la ruralité de s’en sortir.

Par exemple, la question se posera très bientôt du vieillissement de la population : permettre à des personnes âgées de  vieillir en ruralité est un élément important parce que si on annonce à ces personnes âgées que leur avenir est systématiquement dans les EHPAD ou vers les villes où il y a plus d’équipements pour les personnes âgées, ça ne  peut pas fonctionner donc il faut vraiment qu’on soit actif sur tous les champs.

Il y a un champ que je n’ai pas évoqué qui est évident, c’est la santé. La ruralité est  souvent touchée par le problème de la démographie médicale ; donc on aide aux stages notamment d’internat en ruralité, on soutient les maisons de santé partout où il y a des projets de maison de santé, on développe la télémédecine lorsqu’il y a des possibilités de télémédecine et ça fonctionne. On se doit d’agir dans tous les domaines pour rendre notre ruralité plus attractive.

Notre Région compte 12 maisons de la Région, quelles sont leurs missions ?

C’est simple, avant quand on était en Champagne-Ardenne ; qu’on habitait du côté de Chalindrey il y avait 200 km pour aller à la Région ; aujourd’hui il n’y a pas un village de la région qui est à plus de 80km d’une maison de la Région, ça veut dire qu’on a rapproché la Région des territoires et notamment des territoires ruraux. C’est bon pour les lycées c’est bon pour les chefs d’entreprises, c’est bon pour les maires qui peuvent demain accéder à tous les services de la Région à 80 km de chez eux alors que la capitale régionale est Strasbourg. Vous imaginez si vous habitez dans l’Aube ou ici, à deux pas de Sézanne, ou Esternay, s’il fallait aller à Strasbourg pour un oui pour un non, ces territoires se sentiraient  isolés. Il suffit d’aller à Chàlons, et à Chàlons il y a absolument tous les services qui permettront à un territoire comme celui du Sud-Ouest marnais de bénéficier de l’accompagnement de la Région.

Pouvez-vous nous parler du FIR (fonds d’initiatives rurales) ? Quels en sont les critères d’éligibilité ?

C’est difficile de parler des critères d’éligibilité, parce que je serais tenté de vous dire que s’il y a un bon projet, il y a toujours un financement possible.

Ce fonds d’initiatives rurales a pour objectif justement de sortir des politiques traditionnelles d’aide ; on a des dispositifs d’aide qui sont formatés, qui font qu’on finance à tant de pour cent tel ou tel type d’équipement. Mais il y a aussi, notamment en ruralité,  des innovations, des projets un peu hors norme, des moutons à cinq pattes. Il faut de temps en temps pouvoir retenir un mouton à cinq pattes, une idée est intéressante, elle correspond aux besoins d’un territoire, il faut s’autoriser à faire du sur-mesure.

Le fonds d’initiatives rurales, c’est du sur-mesure ; c’est-à-dire que si l’idée est intéressante, si elle correspond à l’aspiration d’un  territoire, on doit pouvoir l’aider même si elle n’entre pas dans le catalogue des aides habituelles de la Région. Donc c’est vraiment sortir des catalogues, sortir de la logique de guichet et se dire ce projet est bon pour un territoire donc on va l’aider et on pourra l’aider assez fortement parce qu’il présente une originalité et pour nous c’est intéressant parce qu’une aide comme celle-ci peut demain être essaimée partout ailleurs ; c’est-à-dire qu’une originalité d’un territoire peut demain servir à d’autres territoires et à ce moment-là cela nous permet de diffuser les bonnes pratiques et là aussi de donner un coup de main à la ruralité.

 Je vous remercie Monsieur le Président de Région.

Cette émission est une coproduction des radios associatives du Grand Est soutenue par la Région Grand Est.

Le projet Losange, c’est la fibre optique pour tous, 

Accélérer la couverture en très haut débit des territoires ruraux, c’est une ambition régionale forte.

Un projet à l’initiative de la Région Grand Est.

Losange a pour mission d’assurer la conception, le financement, la construction, l’exploitation, la maintenance et la commercialisation du réseau fibre optique sur une durée de 35 ans. Ce réseau 100 % fibre assurera à terme une couverture optimale et favorisera le développement de nouveaux usages et services numériques dans l’ensemble de notre société : économie, éducation, santé, transport, administration, tourisme, culture…

Au mois de mars 2021, la fibre optique Losange est arrivée sur Vandières, commune située en Meurthe et Moselle, rencontre avec l’un de ses habitants qui a été raccordé par ce nouveau service : Nicolas Robert, Bonjour

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Nicolas Robert, je suis administrateur système, j’ai 43 ans et j’habite la commune de Vandières depuis que je suis tout petit.

Est-ce que la fibre optique était attendue sur la commune ?

Elle était très attendue parce que, avant donc, on avait l’ADSL et on avait de très très faible débit entre 0.5 et 4 Méga pour les meilleurs, donc ce n’était vraiment pas beaucoup donc c’était très très attendu.

Quels sont vos usages numériques au quotidien ?

Dans mes usages, j’utilise la fibre optique pour mon travail quand je télé-travaille, ça me permet de me connecter facilement sur le réseau d’entreprise à distance, de prendre la main sur des serveurs à distance, et également dans mon quotidien dans de la domotique pour visualiser des caméras à distance, pour mettre par exemple la chaudière ou le poêle en marche. Enfin, tout un tas d’usages domotiques que je ne pouvais pas faire avant en ADSL.

Depuis l’arrivée de la fibre optique, maintenant, qu’est-ce qui a changé ? 

Au niveau de la connexion, c’est beaucoup plus stable et on a des débits qui sont énormes, on a même trop de débit, donc on peut regarder de la vidéo à la demande, on peut se connecter très facilement à Internet, on peut télécharger des choses très rapidement, les mettre à disposition à des personnes aussi, si je prends des photos ou j’envoie des photos à des gens, ça va très vite alors qu’avant, voilà, ça prenait un temps fou. Et maintenant, tous ces usages sont facilités par des débits qui sont quand même assez importants.

Grand bravo à la qualité de la connexion

Voilà, faut féliciter Losange qui a déployé un réseau qui est très PRO et qui fonctionne parfaitement.

Comment s’est déroulé votre raccordement ?

Alors mon raccordement, je l’avais préparé en amont et c’est la consigne qu’on a essayé de donner aux gens dans le village. C’était de réfléchir de où arrivait leur câble ADSL et donc de réfléchir comment la fibre allait passer chez eux. Sachant que le boitier n’allait pas être au même endroit et suivre le même chemin que l’ADSL. Moi, j’ai préparé en amont, j’ai tiré des gaines dans la maison et ça m’a permis de mettre tout un réseau informatique à la maison grâce à l’arrivée de la fibre parce que j’avais préparé ça en amont.

Chaque utilisateur a la possibilité de le placer où il le souhaite

Oui, c’est ça. Mais faut vraiment bien le penser à l’avance et pas attendre que le technicien vienne et découvre « Il faut que je perce la dalle là, il faut que je perce le mur là. Non, ça peut être compliqué parfois suivant la topologie du logement et donc je pense qu’il faut bien réfléchir en avant pour savoir où on veut placer la BOX parce que la BOX avant était, peut-être, placé à tel endroit parce que le téléphone arrivait à tel endroit et que c’était comme ça à cette époque et puis peut-être que maintenant, on veut que la BOX soit mise plutôt dans le salon plutôt que dans l’entrée donc voilà, il faut y réfléchir bien amont de la venue du technicien.

Particuliers, Entreprises, Immeubles, Collectivités, pour tout savoir sur l’éligibilité, les opérateurs et l’agenda de la Fibre Optique :

Référez-vous sur les sites internet www.losange-fibre.fr ou  www.grandest.fr/la-fibre/.

La fibre optique pour tous, C’est le projet Losange.

Un projet à l’initiative de la Région Grand Est.

Une production des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.

Innovation au sein de la région Grand Est avec la transformation de laine de Mouton en matériaux isolants, feutres, fils de laine et panneaux d ‘isolation, le concept de Mos laine implanté dans la campagne de Réchicourt-le-Château entre Lunéville et Sarrebourg, séduit de plus en plus d ‘éleveurs et est à l ‘aube d ‘une industrialisation à l ‘échelle régionale.  Rencontre avec Stéphane Ermann, éleveur ovin ayant repris l ‘exploitation du millier de brebis de son père avec en tête de transformer une production de viande en une production de laine de qualité. 

Stéphane, bonjour. Alors élever des moutons pour transformer leur laine en matériaux isolants, c’est un concept innovant, comment ça fonctionne. 

L ‘histoire a démarré il y a quelques années avec un programme intérieur qui s ‘appelle DÉFILAINE qui concernait la Belgique, le Luxembourg, l ‘Allemagne et l ‘ancienne région Lorraine. Ce programme a eu comme vocation à faire l ‘état des lieux de la filière et on s ‘est rendu compte qu’en fait, 90% de la laine par en Chine. Elle n ‘est plus du tout payée aux éleveurs. Parallèlement à ça, nous, éleveurs, on fait appel à des tondeurs professionnels pour réaliser la tonde de nos moutons et c’est devenu une charge sur l ‘exploitation. Donc l ‘idée première, c’était de dire comment on fait pour ré inverser la vapeur et ramener de la valeur ajoutée dans les exploitations. On s ‘est rendu compte via DÉFILAINE, qu’il y avait encore des gens qui étaient intéressés pour utiliser nos produits locaux. Et de là, l ‘aventure a démarré. Il y a tout un panel de produits qu’on peut réaliser. On fait des panneaux isolants, aussi en flocon, du vrac qu’on peut mettre sous comble. Et puis il y a la filature, on fait des bonnets et des tours de cou. Voilà, donc on a tout un panel de produits. Et surtout, la colonne vertébrale de notre projet, ça va être le feutre. Parce que c ‘est sur ce produit qu’il y a le plus de valeur ajoutée. Que ce soit dans la mode, dans l’automobile, dans l’aéronautique, dans le maraichage pour le feutre de paillage, il y a tout un panel. Donc là, on a une chaîne de production qui va se mettre en route. On a les premières machines qui sont ici. Et en fait, Mos laine, ça va être une colonne vertébrale de production de feutre, plus une production de panneaux isolants et d ‘isolants en vrac, et de la négoce de fil pour pouvoir faire des produits dérivés. 

Et tout ça, donc à partir de la laine de moutons ? 

Tout à fait. Alors, je le dis souvent, nous on a été formatés pour faire des kilos de viande à l’après-guerre, il a fallu nourrir les concitoyens et la laine n ‘était pas du tout valorisée. On s’en est désintéressé. C ‘est peut -être ce qu’explique pourquoi les Chinois s’en sont intéressés à notre place. Et là, on est en train de réapprendre un petit peu comment on fait des kilos de laine, comment on fait un chantier de tonte dans des bonnes conditions pour que la laine soit de qualité suffisante pour la valoriser après. Il faut savoir qu’il y a plusieurs races de moutons et par fonction des races. Par exemple, sur le fil, c ‘est une race qui s ‘appelle l’Est à Laine Mérinos, ce qui permet d ‘aller sur le fil.  

Ça veut dire qu’au départ, c ‘était des moutons pour la viande, donc il a fallu changer les races par rapport à la laine, du coup, changer tout le cheptel ? 

Non, non, non. En fait, il y a un débouché sur toutes les races et c ‘est un peu l ‘objectif de Mos Laine. C ‘est pour ça qu’on a un panel quand même de produits, même si la colonne vertébrale, c ‘est le feutre. Alors pourquoi le feutre, j ‘aurais dû le dire aussi, c ‘est que le feutre, ça a l ‘avantage d ‘avoir tellement de débouchés qu’on peut avoir différentes qualités de feutre, si bien qu’on peut aussi passer différentes qualités de laine. C ‘est -à -dire que dans le mérinos, on ne le mettra pas en feutre, parce qu’aujourd’hui, il y a trop de valeur ajoutée.  Mais par contre toutes les autres races sont valorisables dans le feutre, sur un feutre de paillage par exemple, on peut mettre une laine très courte, ou dans un compost. Donc l ‘idée de Mos Laine c ‘est aussi ça, c ‘est que quand vous faites un tri dans la laine, vous triiez aussi la toison, c ‘est -à -dire il y a la race, il y a un débouché, mais quand vous envoyez la toison, il faut aussi la trier, il y a des parties un peu souillées qu’il faut écarter, un peu des parties crottées, il faut un peu les écarter, et ça il faut arriver à valoriser. Et le compost est une voie, l’engrais organique on en a encore une autre, et en fait c ‘est un peu notre boulot, on valorise toute la toison, toutes les races, avec une meilleure valorisation possible pour les éleveurs. 

On s ‘est posé une limite sur Mos Laine, géographique, et une zone de chalandise qui se limite au Grand Est. Je veux ajouter une chose, c ‘est qu’on n ‘invente rien. Le mouton, historiquement, il a quand même été produit pour sa laine au départ, pour nous isoler et nous habiller. Et en plus, on a un produit qui est assez exceptionnel, parce qu’on le prélève une fois par an sur l ‘animal. Il pousse tout seul sans engrais, sans pesticides, sans rien du tout. Et vous l’enlevez dans le cadre du son bien -être. On est vertueux jusqu’au bout. On va toucher l’environnement. Et on sait aussi qu’un mouton, ça valorise de l ‘herbe. Ça valorise des prairies, bien souvent il y a des arbres, il y a des buissons. Et en fait, on a des prairies qui captent du carbone, des buissons qui captent du carbone aussi, ce qui est important dans le cas de la lutte du réchauffement climatique, et vous préservez la biodiversité. Donc en fait, on fait vraiment le tour de tout, on coche toutes les cases.  

C ‘était une coproduction des radio associatives, soutenues par la région Grand Est.

La Région Grand Est aide les communes dans la rénovation énergétique. Direction Bettancourt la Ferrée, une commune proche de Saint-Dizier en Haute-Marne.
Cette commune a bénéficié d’aides spécifiques, notamment de la région Grand Est, pour la rénovation énergétique de ces trois écoles.
Nous sommes avec le maire de la commune. Monsieur Dominique Laurent.
Pouvez-vous nous expliquer l’origine et les motivations de ce projet ?

Dominique Laurent : Nous avons décidé de reprendre toute l’isolation de ces bâtiments parce que nous savions que, en fin de compte, c’est un bâtiment qui datait des années 1950, avec des menuiseries qui étaient vraiment en très mauvais état. On a souhaité réhabiliter cette école et donc, là, on s’est rapproché de la région qui, par son programme Climaxion, pouvait nous aider dans la démarche, nous conseiller pour vraiment faire quelque chose de qualité. En plus de ça, nous avons une fibre un peu écologique et on souhaite que le fait de moins consommer, c’est quand même meilleur pour la planète. 

Animateur : Pourriez-vous nous donner des détails sur les travaux de rénovation énergétique qui ont concerné ces trois écoles ? 

Dominique Laurent : Dans le programme Climaxion prévoit au préalable de ces travaux, de faire un diagnostic sur la rénovation énergétique. Et ce, qu’il en est ressorti, c’est que, en fin de compte, il y avait des pistes d’amélioration conséquente à faire sur l’isolation des murs.Les murs extérieurs. Puis après, sur les plafonds, toute la partie toiture. Mais il fallait faire l’isolation, reprendre aussi toutes les menuiseries. C’est ce qu’on a fait aussi. Il était prévu de revoir tout le système de chauffage. C’étaient les pistes d’amélioration, qui peuvent nous conduire à une réduction vraiment importante d’énergie consommée. On parle de diviser par trois la quantité d’énergie consommée.
Le gaz ayant augmenté, on ne va pas diviser par trois les factures.

Animateur : Vous avez un projet de panneaux photovoltaïques sur vos trois écoles. Pouvez-vous nous en dire plus? 

Dominique Laurent : On a profité justement de ces travaux de rénovation énergétique pour renforcer la toiture de nos trois bâtiments et on est en partenariat avec Enercoop, fournisseur d’électricité verte. On a décidé donc d’implanter 450m ² de panneaux solaires sur l’école, qui vaut à peu près à la consommation de 32 pavillons.

Animateur : Vous souhaitez aller plus loin, avec une démarche citoyenne? 

Dominique Laurent : On voudrait que les habitants de Bettancourt puissent investir un petit peu dans ce projet. Ça leur permettrait de pouvoir acheter de l’énergie moins chère. On a un projet, à peu après 10 000m² de panneaux solaires. J’espère qu’il va voir le jour assez rapidement. Et là, on pourrait faire de l’autoconsommation, c’est-à-dire que c’est revendre, c’est consommer pour les bâtiments de la commune, mais c’est aussi parce qu’on n’a pas besoin autant d’énergie, mais on pourrait aussi en revendre aux habitants de Bettancourt, qui pourra investir dans ce projet, et aussi, on a la chance d’avoir des grandes surfaces ou des commerces sur le secteur, qui pourrait aussi acheter notre énergie, donc, et investir, dés part sur ce projet d’autoconsommation 

Animateur : Est-ce que d’autres travaux de rénovation énergétique sont-ils prévus dans d’autres bâtiments de votre commune?

Dominique Laurent : Fort de notre première expérience sur l’école de Bettancourt, avec la région et le programme Climaxion, moi la région joue un rôle fantastique et surtout les employés, qui nous rend super bien renseigné donc, qui nous ont aidés. Là on a décidé un autre diagnostic énergétique sur un des bâtiments, aussi vraiment importants et très énergivores, qui est le complexe Jean Jaurès, qui est situé sur la commune de Bettancourt. Donc la, sa comprend un gymnase, une salle de judo et puis une salle de spectacle, avec une surface quand même assez importante, et c’est des bâtiments qui sont des années 89 donc, avec un système de chauffage des années 89, et donc, si aujourd’hui on doit le changer, il faut qu’on puisse vraiment trouver la solution de mettre le bon système de chauffage.Voilà, avec Climaxion en faisant un diagnostic énergétique, on va pouvoir répondre à cette question et puis voir peut-être aussi faire une isolation conséquente aussi sur ce bâtiment-là. 

Animateur : Merci, Dominique Laurent, le maire de la commune de Bettancourt, la Ferrée d’avoir évoqué avec nous les travaux de rénovation énergétique et le soutien de la région grand est dans ses travaux de rénovation énergétique.
C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est.

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La santé au travail selon la Région Grand Est. https://www.radiomaunau.net/la-sante-au-travail-selon-la-region-grand-est/ Mon, 04 Dec 2023 10:03:30 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=169095 Views: 39 La Région Grand Est est fortement mobilisée sur les questions de santé publique. Nadège Hornbeck, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la santé, la prévention et au handicap. Pour vous, il y a urgence. Il faut que la collectivité vienne en appui au secteur de la santé.  Ce n’est […]

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La Région Grand Est est fortement mobilisée sur les questions de santé publique. Nadège Hornbeck, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la santé, la prévention et au handicap. Pour vous, il y a urgence. Il faut que la collectivité vienne en appui au secteur de la santé. 

Ce n’est un mystère pour personne, que le système de santé a besoin de renforts et de moyens supplémentaires. Nous projetons que dans les dix prochaines années, la Région Grand Est comptabilisera environ 3 300 personnes âgées dépendantes de plus chaque année. Nous devons garder un service identique à l’actuel et il faudra donc créer des emplois supplémentaires dans le champ du sanitaire et du social. Nous projetons également un médecin sur trois, qui partira à la retraite dans les dix prochaines années et nous estimons aujourd’hui que pour remplacer un médecin, il en faut deux.

Alors comment aider ? C’est un levier financier que la Région va mettre en place ? 

Alors ce sont différents dispositifs de soutien à l’installation de médecins par exemple, ou au maintien de services de soins de proximité, de promotion à la santé. Nous œuvrons aussi en faveur de la santé environnementale, la santé des jeunes et l’innovation. 

On va aborder un point important, c’est celui de la lutte contre la désertification médicale sur le territoire du Grand Est. 

Absolument, et cela fait partie finalement d’une des compétences de la Région, qui est l’aménagement du territoire. L’Agence Régionale de Santé estime que 70% du territoire est en zone sous-dense, c’est-à-dire qu’il n’y a pas assez de médecins et c’est pour ça que nous intervenons. Nous avons décidé d’avoir une politique volontariste et d’intervenir en soutien aux maisons de santé publiques et privées notamment et puis également sur les bourses aux étudiants internes en médecine, par exemple, pour les inciter à venir dans les territoires dépourvus de médecins.

Des exemples peut-être pour illustrer un petit peu ce propos, avec la création d’une maison de santé pluriprofessionnelle ? 

Nous soutenons par exemple une création de maison de santé pluriprofessionnelle portée par la commune de Thaon-les-Vosges. Un projet visant à regrouper sur un même lieu deux médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, trois infirmières libérales, une sage-femme, un psychologue. Et c’est un bassin de vie qui souffre justement de la désertification médicale. Puis il y avait là une importance et une urgence d’intervenir et d’agir aux côtés de l’ARS, de l’Agence Régionale de Santé. 

Agir et faciliter aussi l’implantation d’un cabinet médical, ça aussi c’est aujourd’hui dans les cordes de la Région ? 

Absolument, dans le Bas-Rhin à Nordhouse, nous avons soutenu l’implantation d’un cabinet médical dans un local dont la commune est propriétaire, afin d’y installer deux médecins. Ces deux médecins étaient déjà au sein de la commune. Ils étaient dans un local trop étroit et ils payaient un loyer chez un propriétaire privé. Ils ont souhaité avoir un local qui leur correspond plus et cela fait partie de l’attractivité finalement du métier, de maintenir l’offre de soins dans un territoire et dans un bassin de vie, notamment dans une petite commune comme celle de Nordhouse. 

Et parfois, il faut partir directement au contact du public, c’est le cas dans les Ardennes.

Nous lançons aussi des dispositifs permettant d’aller vers le citoyen ou le patient citoyen, avec un appel à projet que nous avions lancé en début d’année. Nous avons soutenu un médico-bus des femmes dans les Ardennes, à Charleville-Mézières. Ce bus sera d’ailleurs mis en circulation début de l’année 2024. C’est un bus itinérant qui permettra d’assurer des actions de prévention, d’information à la contraception, de suivi de grossesse et de post partum et également un suivi gynécologique pour les femmes. Ce sont des puéricultrices, des sage-femmes et des assistantes sociales salariées des hôpitaux Nord-Ardennes qui sont embarquées dans le projet. C’est un très beau projet dont la Région est bien évidemment fière de soutenir. 

Quand on évoque la santé, bien sûr, on parle aussi de formation et puis de l’attractivité de ces métiers.

L’attractivité des métiers est effectivement un enjeu majeur et cela passe en premier lieu par la formation. En Région Grand Est, ce sont 118 instituts de formation sanitaire rattachés à 43 établissements hospitaliers ou associations gestionnaires qui forment plus de 13 000 étudiants. Et pour répondre aux besoins de recrutement liés au grand âge et à la crise sanitaire, dès la rentrée 2020, nous avons augmenté le nombre de places chaque année et nous tâchons de l’augmenter en fonction aussi des réalités territoriales puisqu’il faut remplir ces places de formation. Nous accompagnons en tous cas les instituts à remplir ces places supplémentaires et à former au mieux les étudiants. 

Si vous le voulez bien, parlons aussi de l’innovation, parce que parfois l’innovation peut être un moyen de pallier aux difficultés quand on a des désertifications médicales. 

Absolument, l’innovation est un sujet incontournable en santé dont la Région s’est bien évidemment saisie. Une première en France, nous avons établi une feuille de route télémédecine avec l’Agence Régionale de Santé, la préfecture et l’Assurance maladie. L’objectif, c’est de déployer sur la Région Grand Est environ 200 sites de télémédecine qui permettront aux citoyens, aux patients de pouvoir consulter un médecin, qu’il soit généraliste ou spécialiste, et de raccourcir les délais lorsqu’ils sont trop longs. 

Et puis on ne pouvait pas faire l’impasse sur un aspect quand on parle de santé, c’est celui de l’hôpital. Pour la Région, il y a une réflexion autour de l’hôpital du futur. 

Alors l’hôpital du futur, c’est un programme que nous avons inventé en Grand Est. Là aussi, c’est une première en France. Nous co-portons avec l’Agence Régionale de Santé le programme « Hôpital du futur », avec un soutien à l’innovation, qu’elle soit organisationnelle ou en faveur de l’environnement, et nous avons donc neuf millions d’euros de soutien à destination d’hôpitaux dans le Grand Est qui s’inscrivent dans cette nouvelle dynamique. 

Madame Hornbeck, merci. C’est une coproduction réalisée par les radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.

-Bonjour Monsieur PUZO, merci de nous présenter l’entreprise AXON CÂBLE, dont vous assurez la présidence.

AXON’ fabrique du câble très technique : nous avons câblé toutes les caméras des ROVERS qui sont sur la planète MARS, nous câblons aussi le cœur artificiel CARMAT.

Nous avons 800 salariés dans la Marne et au total 250O salariés dans le monde répartis dans 22 pays très industriels, des USA à la Chine.

-Pouvez vous nous définir les grandes lignes de la loi du 2 août 2021, et notamment ce qu’elles permettent aux entreprises dans le domaine de la santé au travail.

Cette loi sur la médecine du travail est sensationnelle. Le titre résume les 2 objectifs « Renforcer la prévention en entreprise et décloisonner la santé publique et la santé au travail ».

Elle impose un DUERP digitale à conserver au moins 40 ans, ce qui permet en utilisant de l’IA de détecter les maladies silencieuses, dont le nombre dépasse les 15000.

Elle impose un DMST interopérable, ce qui permet la compatibilité avec le dossier médical durant les soins.

-Qu’apporte concrètement la mise en place du dispositif, à la fois pour les salariés et pour l’entreprise? 

Il faut plus de 500 salariés sur le même site pour pouvoir créer un service autonome de médecine du travail. Or nous en avons 800 à Montmirail.

Nous avons donc déposé une demande d’agrément qui a été acceptée en juin 2022.

Il y a une grande pénurie de professionnels de santé en médecine du travail, or nous n’avons débauché personne. Nous n’avons recruté que de jeunes retraités et qui étaient ravis de reprendre une activité à temps très partiel : 5 médecins, 4 infirmières, 1 ophtalmologue, 1 cardiologue, 1 patiente référente en cancer.

Nous avons développé un logiciel de gestion des visites médicales, qui utilise de l’IA pour analyser les données recueillies et qui facilite les dépistages par le médecin du travail. Bien sûr les données de santé des salariés sont cryptées de bout en bout.

En guère plus d’un an de fonctionnement, tous les salariés ont eu une visite médicale du travail. Jamais nous n’avions eu cela durant les 40 dernières années. Nos salariés travaillant de nuit ont eu une visite médicale la nuit : je crois que c’est une première en France et sans doute au monde.

La semaine dernière, c’était la journée mondiale du diabète. Tous les salariés ont eu une vérification de leur niveau de diabète, et ceux de nuit ont été bien sûr vérifiés la nuit.

-La santé au travail est un axe prioritaire de la Région quel soutien vous a-t-elle apporté?

Nous avons toujours eu un bon support de la Région. D’une part, elle a accéléré la procédure de notre demande d’agrément. Et d’autre part le Président de Région, M. Franck LEROY, a fait venir à Montmirail le ministre de la Santé le 28 avril 2023, qui était la journée internationale de la Santé au Travail. Cela a fait connaître nos actions, car tous les médias ont parlé de notre médecine du travail

Face au fléau que représentent les déserts médicaux dans nos campagnes, la Région Grand Est soutient et aide les structures médicales à se développer sur notre territoire. C’est le cas de la MSP Saintignon espace santé, Maison de Santé Pluriprofessionnelle située à Longwy, et de la Maison des Internes, logements destinés aux étudiants en médecine effectuant un stage sur le bassin de Longwy. 

Docteur Patrick Vauthier vous êtes coordinateur de ces deux structures, bonjour,

Bonjour 

Tout d’abord quel est l’objectif de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy ?

C’est vouloir travailler ensemble sur un projet, et le projet c’est essayer de prendre au mieux la population qu’on essaye de prendre en charge, la maison de santé est un exercice pluridisciplinaire: se rencontrer facilement et prendre l’habitude de travailler ensemble permet d’anticiper des difficultés de l’un et l’autre, et donc là d’avoir un exercice pour chacun beaucoup plus simple, beaucoup plus facile dans l’intérêt du patient et finalement dans l’intérêt du professionnel parce que en simplifiant la charge de tout le monde eh bien, tout le monde est plus pertinent dans sa prise en charge, tant dans la pertinence horaire que dans la pertinence intellectuelle. 

Et puis ça m’a paru être essentiel pour pérenniser une activité parce que on sentait bien que les jeunes médecins étaient attirés par ses structures et rester tout seul dans son cabinet n’amenait pas forcément à une succession, et donc finalement des patients qui sont en errance après.

Parlons des jeunes médecins justement, vous êtes médecin généraliste et maître de stage. Combien d’internes ont été accueillis ici à la MSP de Longwy ?

Depuis 10 ans accueillons deux à trois internes par semestre. Il y a beaucoup de jeunes médecins qui sont installés dans la région qui sont passés comme internes ici.

Parmi ces étudiants, justement, certains ont logé à la Maison des Internes ?

La Maison des Internes on a eu de la chance de pouvoir la créer aussi par l’aide de la région. Ça donne la possibilité aux internes qui ont des logements sur Nancy qui sont installés là-bas, pendant leur stage de six mois de ne pas être obligés de chercher un nouvel appartement et amener les frais qui vont avec. Puisque grâce à l’aide de la Région et l’aide de la communauté d’agglomération eh bien le reste à charge pour l’Internet est à zéro euro, et il bénéficie d’une structure qui pour moi est assez intéressante avec un appartement qui laisse la place pour se reposer après une dure journée.

Faire son stage à la Maison de Santé plus Professionnelle et loger à la maison des internes de Longwy, c’est le choix qui a fait Caroline Schuster, étudiante en dernière année de médecine générale à Nancy; Bonjour Caroline

Bonjour. 

Vous avez été hébergée à la maison des internes (à Longwy haut oui) pendant combien de temps ?

Quatre mois et demi / cinq mois à peu près. C’était vraiment une belle opportunité parce que c’est à cinq minutes du cabinet et c’était un logement au calme. Enfin vraiment c’était parfait. Je rentrais le soir j’avais que cinq minutes c’était un logement meublé : la salle de bain tout équipée pareil pour la cuisine, donc c’est vraiment une belle opportunité et pour les internes en médecine, on a zéro loyer et on peut loger gratuitement. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire votre stage ici à la MSP? 

Je voulais vraiment voir l’exercice dans un milieu on va dire où il manque beaucoup beaucoup de médecins. Je voulais voir si ça avait vraiment un impact sur les populations sur la manière de prendre en charge les patients. Les internes précédents m’ont dit que c’était un bon stage donc j’y suis allée et effectivement c’était un bon stage parce que j’y suis restée six mois et j’ai renouvelé l’expérience pour les six prochains mois donc je suis plutôt satisfaite.

En tant qu’interne, quels sont les avantages qu’apportent la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy ?

Déjà c’est de pas être seule même si au début j’étais avec les médecins maintenant je suis toute seule et il y a forcément un autre confrère qui est avec moi toute la journée, donc si j’ai réellement un problème je peux aller le voir. Le fait d’être avec eux et de pouvoir échanger en fait sur une prise en charge, c’est vraiment ça qui m’a convaincu et qui me fera faire un exercice en Maison de Santé Pluriprofessionnelle plus tard.

Vous vous orientez vers ce choix ?

Oui parce que le travail seul ça fait peur et je pense que ça fait peur à beaucoup d’internes. Quand je parle avec des autres internes de ma promotion, c’est vraiment ça le souci : on a pas envie de se retrouver tout seul. C’est pour ça que le développement des maisons de santé, on envoie de plus en plus, elles sont là pour ça en fait, pour qu’on ne se retrouve pas seul et qu’on ait une prise en charge globale et complète des patients. Grâce aux maisons de santé on a accès à des spécialistes ou des paramédicaux, que ce soit les kinés, les infirmières qui vont nous soutenir et ça nous facilite grandement les choses.

Plus la maison des internes qui facilite le logement… Normalement tout est bon pour un exercice médical réussi !

Un projet d’agrandissement de la  Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy est également soutenu par la région Grand Est : il prévoit l’arrivée de trois cabinets de prescripteurs, à savoir deux médecins généralistes et une infirmière. L’objectif est simple : compléter l’offre de soins du territoire, et ainsi lutter contre la désertification médicale. 

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est. 


Dans le Sud de l’Alsace, une nouvelle association vient de se créer ! C’est le Centre de réadaptation de Mulhouse, qui est à l’initiative de ce projet. La maison du Mieux-être, c’est son nom, a vocation à accueillir des personnes en situation d’épuisement professionnel. On en parle avec Tom CARDOSO, le Directeur Général du centre de réadaptation de Mulhouse. Il revient sur l’origine du projet.

C’est parti du constat par notre comité de direction stratégique, qu’il y avait de plus en plus de burn-out sur le territoire et des gens qui se retrouvaient sans prise en charge, en errance, sans être accompagnés, à part par un psychiatre ou un médecin du travail. On s’est dit que ces personnes-là, il fallait qu’on les accompagne avec une batterie de professionnels sur différents champs.

On en est au tout début de l’aventure. Un projet innovant et unique en France.

Quand on a eu l’idée de ce projet, on est d’abord allé voir ce qui se fait déjà, et on n’a pas trouvé d’expérience équivalente. On serait a priori les premiers à proposer cet accompagnement pluridisciplinaire, coordonné autour de la personne, d’un point de vue individuel et d’un point de vue collectif.

Burn out ou épuisement professionnel, on l’appelle comme on veut, mais concrètement, votre accompagnement, il fonctionne comment ?

Les personnes qui auront été diagnostiquées par un médecin nous seront orientées ou pourront prendre contact avec nous directement. Il y aura un suivi individuel par un psychologue clinicien qui va se coordonner avec le médecin qui a fait le diagnostic. Cet accompagnement va durer six mois, de manière assez serrée. Et à côté de ça, il y aura des ateliers collectifs puisqu’il faut qu’il y ait aussi la dynamique de groupe, où de nombreux professionnels vont intervenir pour accompagner ces personnes sur la diététique, sur de l’estime de soi, sur du conseil pour retourner au travail, sur plein de sujets comme ça. Trois étapes permettront à ces groupes de progresser entre la période où ils sont vraiment en situation dégradée et le moment où ils vont un peu relever la tête et peut-être un jour retourner à l’emploi.

C’est une démarche plutôt longue, mais de le rappeler, la personne n’est pas hospitalisée pendant cet accompagnement. Il s’agit de rendez-vous réguliers, chez le praticien, ou à l’occasion de rencontres collectives.

Absolument, ce ne sera pas du tout à l’hôpital. L’objectif, c’est que ces personnes soient accueillies dans un endroit chaleureux, cocooning. On n’est pas dans l’hospitalisation, on est dans de l’accompagnement. Ce sera une maison chaleureuse qui les accueillera et ils seront accueillis en groupe, à travers trois étapes sur le collectif. La première étape étant un moment où on va aider la personne à se déconnecter totalement de ses problèmes, qu’ils soient professionnels ou autres. La deuxième étape sera d’aider la personne à relever la tête dans ce qu’on appelle une étape de reprise, reconquête de son pouvoir d’agir. Et la troisième étape dans ce collectif, sera d’aider la personne, si elle le souhaite et si elle le peut, à retourner à l’emploi avec plein de conseils, plein de professionnels pour l’accompagner.

C’est du sur mesure. Il peut y avoir des blocages empêchant un retour au travail, mais il peut aussi y avoir des séquelles liées à cet épuisement professionnel. C’est une vingtaine de professionnels qui sont mobilisés pour aider le patient à retrouver une vie normale.

Il y a d’abord ce suivi individuel qui nous permet de faire du surmesure pour la personne et dans l’accompagnement collectif il y a effectivement tous ces professionnels. Mais tout le monde n’aura peut-être pas besoin de diététique ou de nutrition et on évaluera chacun. C’est pour ça qu’il y a aussi un travail pluridisciplinaire et des rencontres pluridisciplinaires. Chaque personne va bénéficier d’un sur-mesure et dans notre offre à tiroirs, va bénéficier des accompagnements nécessaires.

Un projet innovant, très soutenu, et notamment par la Région Grand Est.

On est soutenu par la Région Grand Est, par l’ARS, par l’Assurance Maladie, par le régime local, par AG2R. Ces financeurs nous permettent de proposer cet accompagnement de manière totalement gratuite pour les personnes qui souffrent de burn-out.

Une démarche qui a vocation à être pérennisée.

On part sur une première séquence de trois ans. L’objectif est non seulement de pérenniser cette expérience puisque le besoin existe et si on peut faire des retours de cette action innovante et la développer partout sur le territoire, c’est avec grand plaisir qu’on donnera les clés et notre cahier des charges pour que ça puisse s’ouvrir ailleurs. 

C’est une coproduction réalisée par les radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.

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Christèle WILLER, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est, en délégation des Lycées et de l’Education. Madame WILLER, bonjour.

Bonjour.

Depuis cette rentrée scolaire, la Région Grand Est a voulu favoriser l’égalité sociale et géographique, avec cette mesure forte : l’internat à 1€.

Oui, tout à fait. On a voulu l’égalité des chances en matière d’éducation. C’est vraiment ce qui nous a guidé, le Conseil Régional en cette nouvelle année scolaire. Nous avons voulu l’internat à 1€ pour que nos élèves puissent choisir leur orientation. Le but est vraiment de faciliter les mobilités et de ne pas avoir l’orientation qui est subie. Ainsi, nos élèves peuvent faire le choix qu’ils souhaitent de leur formation.

Une mobilité facilitée et l’opportunité de choisir une formation en relation avec des métiers en tension.

Nous savons qu’actuellement, nous avons beaucoup de métiers en tension. Les lycées professionnels sont ciblés. C’est vrai qu’avec ce choix d’internat à 1€, c’était aussi l’idée que dans la ruralité, nos élèves puissent aller un peu plus loin et faire le choix de ces métiers qu’ils souhaitent, mais également des métiers en tension.

Autre point, que vous souhaitez aborder, celui de l’aide à la cantine qui est renforcée.

L’aide à la cantine est passée de 0,55 centimes à 0,80 centimes. La Région Grand-Est accompagne la cantine à plus de 50% sur la totalité du coût du repas pour faire en sorte que nos lycéens puissent manger une alimentation correcte et durable.

Un ordinateur pour chaque lycéen, c’est plus de 64 000 ordinateurs distribués depuis la rentrée scolaire.

Oui, nous avons continué le lycée 4.0. Les ordinateurs, pour rappel, sont mis à disposition gratuitement à tous nos lycéens. C’est aussi une aide pour le budget des familles. Comme vous l’avez dit, c’est 64 000 ordinateurs cette année. Et puis, depuis 2017, c’est 385 000 ordinateurs qui ont été mis à disposition des élèves.

Un chiffre clé, plus d’un milliard consacré à la jeunesse dans le budget 2023 de la Région, dont plus de 700 millions pour les lycées. Pour vous, le lycée du futur doit être durable, sobre et économe.

Le lycée du futur ne part pas de rien. Nous sommes déjà dans une démarche mais cette année, nous avons souhaité faire une année de consultation. Nous sommes partis sur quatre axes. C’est un lycée que nous voulons qui participe au bien- être des élèves et à celui de la communauté éducative, un lycée qui prépare l’avenir, un lycée ancré sur son territoire, un lycée acteur de la transition écologique puisque c’est aussi une de nos grandes thématiques. Donc toute cette année, nous allons avoir une consultation, que ce soit avec les élèves, les professeurs, nos agents qui travaillent dans les lycées, pour voir comment ils voient le lycée du futur, comment ils voient le demain pour travailler dans ces lycées.

En conclusion, au sujet de ce slogan, « Un avenir sans frein, le Grand Est, bâtisseur de destins », vous en dites quoi ?

Nous sommes là pour l’avenir de nos jeunes. Toutes les politiques que nous mettons en place, c’est pour améliorer le quotidien, leur bien- être, mais également leur formation du futur.

C’était Christèle WILLER, vice-présidente de la Région Grand Est, au sujet de l’internat à 1€ et des lycées. Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.

La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l’hébergement scolaires, afin de permettre à tous l’accès à l’éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l’hébergement en internat à 1€, destiné à l’ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler avec nous, Thibault Larcher, élève de Première générale au lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.

Qu’est-ce que tu penses de la vie à l’internat ?

La vie a l’internat est très sympathique, très cool, je m’entends bien avec tout le monde, il n’y a pas de problème. L’internat est neuf et propre.

Une journée-type à l’internat, qu’est-ce que c’est ?

Moi personnellement je me lève à 6h30, pour me préparer pour le petit-déjeuner à 7h. Les cours commencent à 8h, donc nous avons trente minutes, quarante-cinq minutes pour déjeuner – c’est largement suffisant. Puis nous avons les cours jusqu’à 17h30, l’internat ouvre à cette heure-ci. Nous nous préparons pour 18h pour l’heure de permanence jusqu’à 19h. Puis après nous allons manger, puis nous remontons à l’internat, où nous avons du temps-libre. Il y aune salle de jeu à l’internat avec un babyfoot, salle télé, jeu d’échec, nous pouvons jouer aux cartes et plein de choses. Donc après à 21h30 nous retournons dans nos chambres, et nous nous couchons.

Et ensuite on recommence !…

Et après on recommence.

Qu’est-ce que t’aime dans cette vie à l’internat, dans ce rythme ?

J’aime la convivialité de l’internat, tout simplement. J’aime bien être avec les autres, en groupe, et je préfère être à l’internat que chez moi.

Est-ce que sans internat dans ce lycée tu aurais pu venir suivre les cours ici ?

Non, j’aurais tout simplement dû changer de lycée. J’aurais pris le lycée de Givet. À la base j’habitais à Rocroi, donc mon lycée de secteur était Revin. J’ai déménagé à Givet en décembre dernier.

Là tu es en Première, l’année prochaine c’est la Terminale, donc tu seras encore à l’internat.

Oui, exactement, je serai encore à l’internat l’année prochaine.

Tu dis ça avec le sourire donc tu as l’air d’avoir envie !

Oui. Oui,j’ai très, très envie.

Comment se passe la vie en communauté avec tes camarades ?

Je pense que tout le monde prend ça avec plaisir, il y a beaucoup de sympathie entre nous. Il y a quelques disputes, mais c’est souvent vite réglé, et tout le monde s’amuse. Pour ma part je suis vraiment content de retrouver mes camarades de l’internat le lundi matin avec la reprise des cours.

Ce sont des élèves qui sont dans la même classe que toi ou ça te permet aussi de rencontrer des élèves que tu n’aurais pas croisé dans le lycée autrement ?

Sans l’internat je n’aurais sans doute jamais croisé les élèves d’internat parce que je suis sur la voie générale et on va que 90% des personnes de l’internat sont en voie professionnelle, donc je ne leur parle que par le biais de l’internat.

Est-ce que tu sais ce que tu souhaites faire en post-bac ?

Plutôt sur la voie des mathématiques… J’aimerais bien suivre une école d’ingénieurs.

Merci Thibault d’avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.

La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l’hébergement scolaires, afin de permettre à tous l’accès à l’éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l’hébergement en internat à 1€, destiné à l’ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, monsieur Georges Lubrano, proviseur du lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.

À quel type d’élèves est destiné cette mesure ?

À tous nos élèves. C’est la réponse que je vous ferais parce que d’abord ce n’est pas établissement qui ferme ses portes et met des critères de sélection là-dessus : c’est à tous les élèves qui souhaitent être dans les dispositions d’un accompagnement, par exemple ; des élèves qui souhaitent être au calme pour pouvoir avoir tous les éléments à disposition pour suivre leurs études, qui n’ont pas forcément besoin de nous, mais qui ont besoin de cette structure ; il y a des élèves qui ont envie de la vie en collectivité, en groupe, ou bien alors de faire des activités qu’ils ne pourraient pas forcément faire à l’extérieur.

Concrètement au niveau du lycée qu’est-ce que ça a changé ?

Écoutez, je vais vous donner deux chiffres. Deux nombres, plus exactement, c’est les nombres d’élèves qui ont fréquenté l’internat. Trente-neuf élèves il y a deux ans, et nous sommes à 54 élèves à ce jour. Effectivement c’est une augmentation des effectifs. Avec des effets qui sont dû au cadre de vie que l’on a amélioré, nous pourrons en reparler, et à la politique de la Région qui nous permet d’avoir des jeunes qui n’auraient pas fréquenté ou difficilement un établissement avec un internat, par le coût. Un Euro la nuitée – la nuitée –, ça permet à des familles de faire venir leurs jeunes de lieux un peu plus éloignés.

C’est le cas, chez vous ? Il y a des jeunes qui viennent de l’extérieur de Revin ?

Bien sûr. C’est une majorité, déjà ! Nous avons des jeunes qui viennent de Charleville-Mézières, des jeunes qui viennent de Rethel, des jeunes qui viennent de Reims. Donc effectivement nous touchons au niveau géographique des jeunes de l’ensemble de l’académie. Mais pas seulement. Nous avons des jeunes qui viennent de Revin, parce que ça permet de mieux les suivre. Alors pourquoi viennent-ils de Revin, ou de Rocroi, alors qu’il y a des bus – 10 minutes – ? D’abord parce qu’il y a un suivi avec eux, personnalisé. Et pourquoi les parents acceptaient-ils de payer un surplus alors qu’ils habitent à 10 minutes ? Mais ils ne payent pas ce surplus parce que justement il y a cette aide qui permet à des jeunes… On sait que l’internat c’est des jeunes qui en ont besoin. Et donc la famille est plus à même de venir, d’accepter, que de dire « non, ça nous reviendrait trop cher ».

Et ça permet aux jeunes d’avoir un cadre, de se lever tous les matins à la même heure, et de ne pas rater le réveil !

Quelque part oui ! (rires) Nous sommes vigilants là-dessus, il y a des Assistants d’éducation qui sont là pour assurer la sécurité, la vie de l’internat, qui les connaissances. Garçons, filles, ils ont leur Assistant d’éducation et qui permet d’avoir un petit peur ce rythme. C’est pour ça que nous avons demandé à des élèves de rester. Mais il n’y a pas que le rythme, pour éviter certains décrochages ! Il y a aussi l’encadrement plus scolaire, l’aide aux devoirs, par exemple, faire en sorte qu’un jeune puisse accéder à la documentation qu’il n’a pas forcément chez lui – CDI. Tout ça sont des éléments qui, si l’internat n’étaient pas accessible, ne permettraient pas à ces jeunes qui sont en situation en difficulté… Mais il y a d’autres jeunes qui ont besoin d’un soutien mais ne l’auront pas forcément, ou pas l’envie. Donc effectivement l’équipe d’encadrement est là pour assurer la vie de l’internat mais aussi pour aider, aiguiller les élèves au niveau de leur scolarité et de maintenir le cap qu’ils se sont fixés dans leur formation.

Merci monsieur Lubrano d’avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.

La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l’hébergement scolaires, afin de permettre à tous l’accès à l’éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l’hébergement en internat à 1€, destiné à l’ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, madame Fanny BOUDSOCQ, parent d’un élève interne au lycée Jean-Moulin de Revin, dans les Ardennes.

Comment avez-vous eu connaissance de ce nouveau dispotif de l’internat à 1€ ?

Quand nous avons été visiter l’école pour le gamin.

Qu’est-ce que vous en avez pensé ?

C’est super, franchement l’encadrement… Ils nous ont fait visiter, ils nous ont tout montré et franchement l’encadrement, rien à leur dire, tout est vraiment impeccable !

Qu’avez-vous pensé quand on vous a annoncé le prix de l’internat à 1€ par mois l’hébergement ?

Ah nous étions contents ! (rires) Ça fait du bien parce que, ce n’est pas donné, un internat !

Votre enfant aurait pu être à l’internat sans ce dispositif ?

Eh bien… oui, enfin… J’ai dû le mettre à l’internat parce que les trajets en train tous les jours ne sont pas évidents, parce que ça fait de la fatigue, et ils ne sont pas au top pour faire leurs études, quoi. Il aurait fallu que je m’arrange pour payer… Je payais tous les mois ! Là, c’est vrai, ça nous soulage, ça nous enlève une épine du pied !

Vous voyez déjà le résultat sur votre budget ?

Oui, automatiquement ! Je ne me souviens plus à quel prix était la nuit, mais nous étions bien dans les environs de 150 à 200€ parce que ça dépend du trimestre, ce n’est pas le même prix tous les trimestres.

Vous sentez votre enfant moins fatigué, ça marche pour lui, l’internat ?

Ah oui, oui ! Il n’est pas fatigué, il est au top dans sa scolarité, donc oui, il y a une grande différence !

Pour lui aussi ? Que vous dit-il de l’internat ?

Ah ! Lui est heureux à l’internat ! Il est bien, ils peuvent faire leur travail, quand ils ont des devoirs. Il n’est pas fatigué le matin. S’il faisait la route tous les jours il n’y arriverait pas.

Pour vous ce sera aussi l’internat l’année prochaine ?

Ah oui, il sera interne jusqu’à la fin de sa scolarité !

S’il n’y avait pas eu d’internat ou que l’internat avait été trop cher, comment vous seriez-vous organisé ?

J’aurais fait tout mon possible pour qu’il reste à l’internat, parce que pour moi la scolarité de mon fils est plus importante, pour ses études. Je me serais mise en quatre pour qu’il puisse rester là-bas.

Vous n’auriez pas trouvé un lycée plus proche, par exemple ?

C’est déjà le plus proche.

Sans ce dispositif ça vous aurait posé problème au niveau du budget de votre famille ?

Ah oui ! Oui, ça nous aurait posé souci mais, comme je vous le disais, nous aurions essayé de tout faire pour qu’il puisse y rester. C’est vrai qu’1 euro ça nous arrange très, très bien !

Merci, madame Boudsocq, d’avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand-Est.

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A la découverte des métiers d’arts https://www.radiomaunau.net/metiers-darts-jema/ https://www.radiomaunau.net/metiers-darts-jema/#respond Thu, 02 Nov 2023 16:25:05 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=165440 Views: 48 Les Journées Européennes des Métiers d’Art se déroulent du 31 mars au 2 avril 2023 dans le Grand Est Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et de participer aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la céramique, de la pierre, des […]

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Les Journées Européennes des Métiers d’Art se déroulent

du 31 mars au 2 avril 2023 dans le Grand Est

Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et de participer aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la céramique, de la pierre, des métaux et du bois… Cette manifestation, soutenue par la Région Grand Est, permet de mettre en avant la diversité et la richesse des métiers d’art en Grand Est.

Le Grand Est, Terres de Métiers d’art

Avec près de 3.000 professionnels des métiers d’art et manufactures d’exception, la Région Grand Est offre une large représentation des 281 métiers d’art et spécialités officiellement recensés au plan national par l’arrêté de décembre 2015  fixant la nouvelle liste des métiers d’art

  1. 1. Atelier Simon Marcq Reims
  2. 2. Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot
  3. 3. Emaux de Longwy
  4. 4. Julie GONCE Artiste

1. Atelier Simon Marcq Reims

JEMA - Atelier Simon Marcq Reims PHOTO.png (41.19 MB)

Partons à la rencontre de professionnels au savoir-faire original et unique dans le Grand Est et plus précisément à l’atelier de vitrail SIMON MARQ à Reims. Pour en parler avec nous, Sarah Walbaum, chargée de communication de l’atelier Simon Marq. Qu’est ce que c’est que l’atelier Simon Marq en fait ?

Et bien l’atelier Simon Marq c’est un atelier de vitraux qui existe à Reims qui a été fondé en 1640, qui est le plus vieil atelier de vitraux de France et probablement du monde.

On imagine bien sûr l’importance d’un tel atelier quand on est en présence de monuments historiques comme la Cathédrale de Reims, bien sûr, pour ne citer que celle-ci d’ailleurs.

Oui, c’est vrai que l’histoire de l’atelier Simon Marq a été complètement chevillée à celle de la Cathédrale de Reims. Ils sont tout de suite devenus les verriers officiels de la Cathédrale de Reims dès le 17ème siècle, et tous les vitraux qu’on voit à la Cathédrale proviennent essentiellement de cet atelier.

Qu’est ce qu’on y fait à l’atelier Simon Marq ?
En fait, il y a 50 % de créations de vitraux, 50 % de restauration. C’est un département particulier puisqu’il faut mettre en place des protocoles pour la restauration qui sont très très précis pour respecter le verre. Et on crée des vitraux comme on en créait effectivement au Moyen Âge, avec une technique traditionnelle avec du plomb. On crée aussi des vitraux très contemporains, sans plomb, avec des designers. En fait, il n’y a pas de limite, à part celle de l’imagination des artistes évidemment.

Les métiers évoluent justement parce que vous parlez de création avec le plomb et justement tout ce qui est « matériaux » évolue aussi.
Oui, en fait, c’est vraiment le projet des artistes qui est le prétexte à mettre en œuvre des techniques. Donc on peut utiliser de la sérigraphie, de la gravure. En ce moment, on découpe les pièces de verre avec une machine qui est guidée électroniquement et qui va découper les pièces au jet d’eau. Simplement, ce qui détermine en fait à chaque fois le vitrail, maintenant, un vitrail, je dis que c’est un écran de verre artisanal coloré. C’est l’utilisation d’une feuille de verre artisanal qui est fabriquée avec la même technique depuis le 10ème siècle et qui a une vibration incroyable. Le vitrail s’inscrit en tout lieu. Évidemment, on travaille pour les édifices religieux mais pas uniquement. On travaille beaucoup pour les restaurants, les hôtels, les particuliers. On a beaucoup de particuliers rémois qui nous demandent de restaurer ou de créer des vitraux chez eux. Et ils ne cessent de me dire à quel point c’est formidable de pouvoir en profiter à toute heure de la journée, puisque c’est ça la magie du verre, c’est qu’il va se transformer, donner une âme à un lieu et le lieu s’anime selon l’intensité de la lumière au fil du jour.

Alors, pour celles et ceux qui nous écoutent et qui veulent se former et il y a des métiers, j’imagine aussi bien dans l’apprentissage initial, et puis même quelquefois dans la formation adulte ?
On a des jeunes apprentis en ce moment à l’atelier, notamment une jeune qui était architecte et une autre qui était dans le bijou, il y a des formations qui sont dispensées en alternance, des formations post bac. Il y a des lycées. Il y a à peu près cinq, six formations qui existent en France autour des métiers du vitrail.

Alors, dans le cadre de ces visites et de ces Journées européennes des métiers d’art, il y a quand même quelque chose d’assez particulier : c’est aussi le lieu où est installé l’atelier Simon Marq.
Oui, depuis 2 ans, l’atelier Simon Marq est installé dans une église des années 50, très méconnue des rémois on s’en rend compte, qui se situe dans le secteur Clairmarais, juste derrière la gare. C’est une église qui a été inaugurée en 59 et qui étonnamment est très bien adaptée aux métiers des verriers. Je vous invite à venir la découvrir donc à l’occasion des Journées européennes des métiers d’art. On ouvre les ateliers à la visite à cette occasion, les samedi et dimanche, donc 1er et 2 avril en gros, de 10h à 16-17h. On a un lien sur la home du site internet de l’atelier Simon Marq où on peut s’inscrire. Alors, Simon Marq, ce sont deux noms de famille, donc c’est Simon et Marq.

Le site Internet http://ateliersimonmarq.com/ pour être tout à fait précis. 

Et sur les réseaux sociaux…

Le programme détaillé des Journées européennes des métiers d’art est disponible sur www.metiersdart.grandest.fr. Cette émission est une production des radios associatives du Grand Est, soutenues par la région Grand Est.

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2. Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot

JEMA - OSIERICULTURE ET VANNERIE PHOTO.jpg (3.06 MB)

À l’occasion des journées européennes des métiers d’art. L’artisanat et les savoir-faires du Grand Est sont à l’honneur. On part direction la Haute-Marne, à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot. Jean-Pierre BENETIERE bonjour, vous êtes formateur au sein de l’école depuis 2007, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l’osiériculture et la vannerie. 

L’osiériculture, c’est la culture de l’osier. Elle se pratique donc au sein de notre établissement. L’osier qu’on utilise est produit sur notre exploitation. On a quand même 4 ha d’osier. Les apprenants vont sur l’exploitation, travailler à la culture de l’osier qui va nous servir justement à réaliser des articles en vannerie, d’osier.

Alors des cultures d’oseraies jusqu’au panier en osier, quelles sont les différentes formations proposées ici à Fayl-Billot ? 

Alors on forme environ 18 à 20 personnes chaque année pour des formations longues de 10 mois. Nous avons donc deux diplômes, un CAP vannerie Métiers D’Art, et on a également un BPREA (Brevet Professionnel, Responsable d’Exploitation Agricole), plus orienté sur la culture de l’osier et le travail de l’osier à l’atelier transformation de vannerie. Et parallèlement à ça on a également des gens qui viennent se former à la vannerie d’une manière peut-être un peu moins professionnelle mais qui viennent une semaine ou deux semaines ou plusieurs fois dans l’année, qui viennent donc en formation courte.

Dans les ateliers de l’école nous avons justement rencontré Emmanuelle, à l’issue de ses stages courts, elle a décidé de quitter son poste d’aide-soignante pour se réorienter vers le CAP vannerie. Elle nous explique le processus de création du panier à bois qu’elle réalise.

La première étape c’est de trier l’osier par rapport aux aux étapes de la fabrication du panier à bois. Donc déjà pour commencer le fond, c’est-à-dire le fond du panier, on ne va pas prendre les mêmes dimensions et les mêmes diamètre de brin. Donc déjà on va faire un tri au niveau des brins pour chaque étape du panier. Et avant de travailler ce brin, on va le faire tremper suivants aussi les catégories de travail que l’on va faire, le trempage va s’effectuer soit d’une durée de deux heures ou de 4 heures. Donc on fait tremper le brin dans un grand bac rempli d’eau pendant ce lapse de temps nécessaire, et après on le met sous bâche en plastique pour que l’humidité soit maintenue, comme ça on peut travailler l’osier blanc pendant toute la semaine. Si on ne le met pas dans l’eau en fait il sèche rapidement, l’installer sous la bâche permet de maintenir une bonne humidité et que l’osier soit souple pour le travailler et donc il ne cassera pas. Puis une fois qu’on veut le travailler, on l’enlève de la bâche et puis en fonction de ce que l’on doit faire le brin d’osier est travaillé différemment : soit il faut l’épointer ou l’effiler, faire des écaffes… enfin ce sont tous des termes que l’on emploie pour chaque acte que l’on doit effectuer sur le panier. 

Jean-Pierre, vous êtes formateur ici à l’école, mais vous êtes aussi vannier professionnel, quel est le secret pour être un bon vannier, une bonne vannière ?

Ah si c’est un secret, est-ce que je vais pouvoir le dire haha ? Donc pour être un bon vannier ben y’a le tempérament déjà: il faut être capable de travailler seul si on est dans son atelier, il faut être organisé, vraiment attiré aussi parce que je pense qu’il faut avoir une certaine rigueur. Au niveau du travail de l’osier, il faut avoir une habileté manuelle, être soigneux. Faut pas être trop pressé parce qu’un panier c’est vite beaucoup d’heures de travail donc il faut pas avoir envie qu’il soit terminé avant de le commencer. 

C’est combien d’heures de travail pour un panier ?

Il y a panier et PANIER mais on a vite fait de travailler trois heures sur un panier.

Et j’ai une dernière question: la pratique ancestrale de la vannerie pour vous c’est un retour dans le temps ou est-ce que c’est un saut vers le futur ?

Cest les deux ! Mais en tout cas la vannerie a encore de belles choses à dire, de belles choses à faire. Plus il y aura de gens pour la représenter, pour la faire, mieux ce sera. En plus on est à l’heure où on parle beaucoup de développement durable etc. alors certes le vannerie ne reprendra pas la place qu’elle avait dans les métiers, mais aujourd’hui ne serait-ce que d’avoir un panier pour aller faire ses courses c’est quand même drôlement pratique ! 

Retour dans le temps ou saut vers le futur, ce qui est sûr, c’est que l’osier n’a pas dit son dernier mot ! Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est.

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 3. Emaux de Longwy

JEMA - Emaux de Longwy PHOTO.jpg (5.72 MB)

Dans le cadre des Journée des métiers d’art du 1er Avril 2023, nous recevons Coralie Marchal, responsable de production à la Manufacture des émaux de Longwy 1798. Elle nous présente son entreprise qui procède un savoir Faire unique en région Grand Est, la technique des émaux cloisonnés. Elle nous présente au travers des métiers le procédé de fabrication. Les moyens de transmission aux jeunes et les activités proposées le 1 er avril au sein de sa société. La Manufacture des émaux de Longwy 1798 / 3, rue des Emaux 54400 Longwy – Tel : 03 82 24 30 84  mail@emauxdelongwy.com  www.emauxdelongwy.co

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4. Julie GONCE Artiste

JEMA - Julie GONCE PHOTO.jpg (333 KB)

Julie GONCE, votre métier c’est verrier à la flamme. Vous allez nous décrire ce métier très atypique mais avant tout, vous êtes une passionnée du verre, une matière que vous adorez modeler.

Je travaille le verre à la flamme d’un chalumeau. On peut le trouver sous différentes formes, c’est-à-dire qu’il peut être en baguette quand on veut le travailler plein et quand on veut travailler le verre soufflé on va partir d’un tube de verre.

C’est toujours des œuvres d’art que vous construisez ?

A partir du moment où j’ai créé mon atelier, j’ai tout de suite eu envie de faire de la sculpture et de voir qu’est-ce que je pouvais faire avec cette matière.

Vous êtes tombée dans le verre toute petite

Alors toute petite non mais juste après le collège. J’ai choisi de faire un métier manuel parce que j’ai grandi dans un monde d’artisanat. Mon père travaillait le bois. Mon voisin était potier-céramiste. Les amis de mes parents étaient artisans et pour moi c’était une évidence que je voulais faire un métier manuel.

Est-ce qu’il y a un fil conducteur dans vos oeuvres ?

Mon travail est très particulier parce que je joue beaucoup de l’accumulation. Je suis capable de faire des centaines de fois le même élément de verre qui est lui-même tout simple pour pouvoir créer tous ensemble une seule grande œuvre.

Dans l’une de vos oeuvres, vous prenez une branche de bois mort et vous lui redonnez vie en lui associant des feuilles de verre

C’est un très bon exemple où je fabrique de la mousse en verre, c’est-à-dire que je fabrique des brins de mousse en a un et je suis capable d’en fabriquer des milliers et ensuite je viens les coudre sur des morceaux de bois mort et ça me permet de recréer du végétal immortel.

Avec ces mélanges de matières, nous sommes toujours sur un retour à la terre, à la nature

Pour moi, c’est le vivant qui nous permet de vivre. Je pense qu’aujourd’hui on l’a un peu oublié et j’aimerais rappeler aux gens que c’est ça qui nous porte aujourd’hui : c’est la terre.

L’artiste Julie GONCE est aujourd’hui reconnue par son travail. Vous avez déjà obtenu des prix…

J’ai reçu plusieurs prix notamment le prix national du concours des ateliers d’Art de France en 2014.

Vos œuvres, on peut les retrouver dans plusieurs ouvrages

On peut les retrouver dans plusieurs livres : le dictionnaire du verre, les femmes et les métiers d’art et  »le verre à la lampe » d’un verrier italien qui a fait un énorme volume sur le travail du verre à la flamme

C’est la période des Journées Européennes des Métiers d’Art. Vous serez mise à l’honneur à Sarrebourg durant 2 jours pour présenter votre travail devant le public 

La ville de Sarrebourg m’invite à faire des démonstrations devant les gens à l’occasion des Journées des Métiers d’Art. Venez me rencontrer les 1er et 2 avril à Sarrebourg au musée. Ce sera un moment d’échange, de démonstrations et de partage.

Cet été, vous serez à Nancy pour un festival consacré à ce métier très artistique de verrier à la flamme

Pour la deuxième année consécutive, nous serons à Nancy avec l’association Flame Off. Nous sommes une cinquantaine de verriers au chalumeau à travailler en démonstration devant les gens pendant l’exposition.

C’est un métier qu’on exerce par passion. Qu’est-ce que vous avez envie de dire à celles et ceux qui, en vous écoutant se disent  »finalement moi aussi j’ai peut-être envie de m’engager dans ces filières » ?

Je leur dis  »si on a envie, il faut le faire » et il faut se donner les moyens parce que ce genre de métier sont des métiers beaux, magiques, qui nous nourrissent. Ces métiers d’art, ces métiers manuels ce sont des métiers de passion. Il faut du temps. Il faut du temps pour apprendre les matières. Il faut du temps pour apprendre à travailler. Moi j’ai commencé à 17 ans, aujourd’hui ça fait presque 25 ans que je travaille le verre et j’aime dire que je commence à savoir travailler le verre.

Vous avez probablement titillé la curiosité qui nous écoutent, où est-ce qu’on peut vous trouver ? 

Vous pouvez me trouver à mon atelier au 4 rue de l’Église à Preuschdorf. J’ai également un site internet : https://juliegonce.com/ sur quelques réseaux sociaux et puis vous pouvez suivre mes actualités pour me retrouver sur des expositions ou des événements 

Merci d’avoir répondu à nos questions ! Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

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A la découverte des métiers 2023 sur la 77 eme Foire de Châlons en Champagne… https://www.radiomaunau.net/a-la-decouverte-des-metiers-sur-la-77-eme-foire-de-chalons-en-champagne/ https://www.radiomaunau.net/a-la-decouverte-des-metiers-sur-la-77-eme-foire-de-chalons-en-champagne/#respond Tue, 05 Sep 2023 11:25:55 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=153246 Views: 127 Les jeunes finalistes des prochaines olympiades des métiers (ou worldskills) aux micros des radios locales de la FRACA parlent de leur expérience.. L’un des MOF (Meilleurs Ouvriers de France), également représentant de la fédération des bouchers de France, s’exprime sur les conditions de formation et d’exercice des métiers de la boucherie. Emploi recrutement […]

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Les jeunes finalistes des prochaines olympiades des métiers (ou worldskills) aux micros des radios locales de la FRACA parlent de leur expérience..

L’un des MOF (Meilleurs Ouvriers de France), également représentant de la fédération des bouchers de France, s’exprime sur les conditions de formation et d’exercice des métiers de la boucherie.

Emploi recrutement et apprentissage au menu de cet entretien entre RJR et ALMÉA FORMATION.

Claire, de la FRACA et de RJR, évoque avec ses invités la journée handicap.

Gabriel FRANCART, de la FRACA (RCF COEUR de CHAMPAGNE) traité avec ses invités des métiers en tension.

Elisa, de la FRACA (Radio GRAFFITI.S) évoque les métiers de demain en compagnie d’un invité de la Marine nationale

La FRACA (THEME RADIO) et les clauses d’insertion : présentation et besoin de recrutement (Participants : Mission Locale et les entreprises ENGIE, VEOLIA, ainsi que la FRTP)

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Les Journées Européennes des Métiers d’Art https://www.radiomaunau.net/les-journees-europeennes-des-metiers-dart/ Thu, 30 Mar 2023 17:40:11 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=126908 Views: 76 La Région Grand Est s’engage: Les Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront du 31 mars au 2 avril 2023 dans le Grand Est. Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et de participer aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la […]

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La Région Grand Est s’engage:

Les Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront du 31 mars au 2 avril 2023 dans le Grand Est.

Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et de participer aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la céramique, de la pierre, des métaux et du bois…

Cette manifestation, soutenue par la Région Grand Est, permet de mettre en avant la diversité et la richesse des métiers d’art en Grand Est.

Le Grand Est, Terres de Métiers d’art

Avec près de 3.000 professionnels des métiers d’art et manufactures d’exception, la Région Grand Est offre une large représentation des 281 métiers d’art et spécialités officiellement recensés au plan national par l’arrêté de décembre 2015  fixant la nouvelle liste des métiers d’art.                

√ Le mot de Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot

À l’occasion des journées européennes des métiers d’art. L’artisanat et les savoir-faires du Grand Est sont à l’honneur. On part direction la Haute-Marne, à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot.

Jean-Pierre BENETIERE bonjour, vous êtes formateur au sein de l’école depuis 2007, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l’osiériculture et la vannerie. 

Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:

L’osiériculture, c’est la culture de l’osier. Elle se pratique donc au sein de notre établissement. L’osier qu’on utilise est produit sur notre exploitation. On a quand même 4 ha d’osier. Les apprenants vont sur l’exploitation, travailler à la culture de l’osier qui va nous servir justement à réaliser des articles en vannerie, d’osier.

Alors des cultures d’oseraies jusqu’au panier en osier, quelles sont les différentes formations proposées ici à Fayl-Billot ? 

Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:

Alors on forme environ 18 à 20 personnes chaque année pour des formations longues de 10 mois. Nous avons donc deux diplômes, un CAP vannerie Métiers D’Art, et on a également un BPREA (Brevet Professionnel, Responsable d’Exploitation Agricole), plus orienté sur la culture de l’osier et le travail de l’osier à l’atelier transformation de vannerie. Et parallèlement à ça on a également des gens qui viennent se former à la vannerie d’une manière peut-être un peu moins professionnelle mais qui viennent une semaine ou deux semaines ou plusieurs fois dans l’année, qui viennent donc en formation courte.

Dans les ateliers de l’école nous avons justement rencontré Emmanuelle, à l’issue de ses stages courts, elle a décidé de quitter son poste d’aide-soignante pour se réorienter vers le CAP vannerie. Elle nous explique le processus de création du panier à bois qu’elle réalise.

Emmanuelle, bénéficiaire du CAP Vannerie: 

La première étape c’est de trier l’osier par rapport aux aux étapes de la fabrication du panier à bois. Donc déjà pour commencer le fond, c’est-à-dire le fond du panier, on ne va pas prendre les mêmes dimensions et les mêmes diamètre de brin. Donc déjà on va faire un tri au niveau des brins pour chaque étape du panier. Et avant de travailler ce brin, on va le faire tremper suivant aussi les catégories de travail que l’on va faire; le trempage va s’effectuer soit d’une durée de deux heures ou de 4 heures. Donc on fait tremper le brin dans un grand bac rempli d’eau pendant le laps de temps nécessaire, et après on le met sous bâche en plastique pour que l’humidité soit maintenue, comme ça on peut travailler l’osier blanc pendant toute la semaine. Si on ne le met pas dans l’eau, en fait il sèche rapidement, l’installer sous la bâche permet de maintenir une bonne humidité et que l’osier soit souple pour le travailler et donc il ne cassera pas.

Puis une fois qu’on veut le travailler, on l’enlève de la bâche et puis en fonction de ce que l’on doit faire, le brin d’osier est travaillé différemment : soit il faut l’épointer ou l’effiler, faire des écaffes… enfin ce sont tous des termes que l’on emploie pour chaque acte que l’on doit effectuer sur le panier. 

Jean-Pierre, vous êtes formateur ici à l’école, mais vous êtes aussi vannier professionnel, quel est le secret pour être un bon vannier, une bonne vannière ?

Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:

Ah si c’est un secret, est-ce que je vais pouvoir le dire haha ? Donc pour être un bon vannier ben y’a le tempérament déjà: il faut être capable de travailler seul si on est dans son atelier, il faut être organisé, vraiment attiré aussi parce que je pense qu’il faut avoir une certaine rigueur. Au niveau du travail de l’osier, il faut avoir une habileté manuelle, être soigneux. Faut pas être trop pressé parce qu’un panier c’est vite beaucoup d’heures de travail donc il faut pas avoir envie qu’il soit terminé avant de le commencer. 

Animatrice:

C’est combien d’heures de travail pour un panier ?

Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:

Il y a panier et PANIER mais on a vite fait de travailler trois heures sur un panier.

Et j’ai une dernière question: la pratique ancestrale de la vannerie pour vous c’est un retour dans le temps ou est-ce que c’est un saut vers le futur ?

Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:

C’est les deux ! Mais en tout cas la vannerie a encore de belles choses à dire, de belles choses à faire. Plus il y aura de gens pour la représenter, pour la faire, mieux ce sera.

En plus on est à l’heure où on parle beaucoup de développement durable etc. alors certes le vannerie ne reprendra pas la place qu’elle avait dans les métiers, mais aujourd’hui ne serait-ce que d’avoir un panier pour aller faire ses courses c’est quand même drôlement pratique !

Retour dans le temps ou saut vers le futur, ce qui est sûr, c’est que l’osier n’a pas dit son dernier mot !

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est.

√ Coralie Marchal, responsable de production à la Manufacture des émaux de Longwy 1798

Dans le cadre des Journée des métiers d’art du 1er Avril 2023, nous recevons Coralie Marchal, responsable de production à la Manufacture des émaux de Longwy 1798.

Elle nous présente son entreprise qui procède un savoir Faire unique en région Grand Est, la technique des émaux cloisonnés. Elle nous présente au travers des métiers le procédé de fabrication. Les moyens de transmission aux jeunes et les activités proposées le 1 er avril au sein de sa société.

La Manufacture des émaux de Longwy 1798 / 3, rue des Emaux 54400 Longwy

Tel : 03 82 24 30 84  mail@emauxdelongwy.com  www.emauxdelongwy.com

√ Julie GONCE, verrier à la flamme


Julie GONCE, votre métier c’est verrier à la flamme. Vous allez nous décrire ce métier très atypique mais avant tout, vous êtes une passionnée du verre, une matière que vous adorez modeler.

Je travaille le verre à la flamme d’un chalumeau. On peut le trouver sous différentes formes, c’est-à-dire qu’il peut être en baguette quand on veut le travailler plein et quand on veut travailler le verre soufflé on va partir d’un tube de verre.

C’est toujours des œuvres d’art que vous construisez ?

A partir du moment où j’ai créé mon atelier, j’ai tout de suite eu envie de faire de la sculpture et de voir qu’est-ce que je pouvais faire avec cette matière.

Vous êtes tombée dans le verre toute petite

Alors toute petite non mais juste après le collège. J’ai choisi de faire un métier manuel parce que j’ai grandi dans un monde d’artisanat. Mon père travaillait le bois. Mon voisin était potier-céramiste. Les amis de mes parents étaient artisans et pour moi c’était une évidence que je voulais faire un métier manuel.

Est-ce qu’il y a un fil conducteur dans vos oeuvres ?

Mon travail est très particulier parce que je joue beaucoup de l’accumulation. Je suis capable de faire des centaines de fois le même élément de verre qui est lui-même tout simple pour pouvoir créer tous ensemble une seule grande œuvre.

Dans l’une de vos oeuvres, vous prenez une branche de bois mort et vous lui redonnez vie en lui associant des feuilles de verre

C’est un très bon exemple où je fabrique de la mousse en verre, c’est-à-dire que je fabrique des brins de mousse en a un et je suis capable d’en fabriquer des milliers et ensuite je viens les coudre sur des morceaux de bois mort et et ça me permet de recréer du végétal immortel.

Avec ces mélanges de matières, nous sommes toujours sur un retour à la terre, à la nature

Pour moi, c’est le vivant qui nous permet de vivre. Je pense qu’aujourd’hui on l’a un peu oublié et j’aimerais rappeler aux gens que c’est ça qui nous porte aujourd’hui : c’est la terre.

L’artiste Julie GONCE est aujourd’hui reconnue par son travail. Vous avez déjà obtenu des prix…

J’ai reçu plusieurs prix notamment le prix national du concours des ateliers d’Art de France en 2014.

Vos oeuvres, on peut les retrouver dans plusieurs ouvrages

On peut les retrouver dans plusieurs livres : le dictionnaire du verre, les femmes et les métiers d’art et  »le verre à la lampe » d’un verrier italien qui a fait un énorme volume sur le travail du verre à la flamme

C’est la période des Journées Européennes des Métiers d’Art. Vous serez mise à l’honneur à Sarrebourg durant 2 jours pour présenter votre travail devant le public 

La ville de Sarrebourg m’invite à faire des démonstrations devant les gens à l’occasion des Journées des Métiers d’Art. Venez me rencontrer les 1er et 2 avril à Sarrebourg au musée. Ce sera un moment d’échange, de démonstrations et de partage.

Cet été, vous serez à Nancy pour un festival consacré à ce métier très artistique de verrier à la flamme

Pour la deuxième année consécutive, nous serons à Nancy avec l’association Flame Off. Nous sommes une cinquantaine de verriers au chalumeau à travailler en démonstration devant les gens pendant l’exposition.

C’est un métier qu’on exerce par passion. Qu’est-ce que vous avez envie de dire à celles et ceux qui, en vous écoutant se disent  »finalement moi aussi j’ai peut-être envie de m’engager dans ces filières » ?

Je leur dis  »si on a envie, il faut le faire » et il faut se donner les moyens parce que ce genre de métier sont des métiers beaux, magiques, qui nous nourrissent. Ces métiers d’art, ces métiers manuels ce sont des métiers de passion. Il faut du temps. Il faut du temps pour apprendre les matières. Il faut du temps pour apprendre à travailler. Moi j’ai commencé à 17 ans, aujourd’hui ça fait presque 25 ans que je travaille le verre et j’aime dire que je commence à savoir travailler le verre

Vous avez probablement titiller la curiosité qui nous écoutent, où est-ce qu’on peut vous trouver ? 

Vous pouvez me trouver à mon atelier au 4 rue de l’Église à Preuschdorf. J’ai également un site internet : https://juliegonce.com/ sur quelques réseaux sociaux et puis vous pouvez suivre mes actualités pour me retrouver sur des expositions ou des événements 

Merci d’avoir répondu à nos questions ! Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

√ Les mots de Mme Mozet, 

Les Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront du 31 mars au 2 avril 2023 dans le
Grand Est.
Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et de
participer aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la céramique, de la
pierre, des métaux et du bois…
Cette manifestation, soutenue par la Région Grand Est, permet de mettre en avant la diversité et
la richesse des métiers d’art en Grand Est.

Partons à la rencontre de professionnels au savoir-faire original et unique dans le Grand Est et
plus précisément à l’atelier de vitrail SIMON MARQ à Reims.
Pour en parler avec nous, Sarah Walbaum, chargée de communication de l’atelier Simon Marq.
Bonjour Sarah,
SW : Bonjour
Qu’est ce que c’est que l’atelier Simon Marq en fait ?
SW : Et bien l’atelier Simon Marq c’est un atelier de vitraux qui existe à Reims qui a été
fondé en 1640, qui est le plus vieil atelier de vitraux de France et probablement du monde.

On imagine bien sûr l’importance d’un tel atelier quand on est en présence de monuments
historiques comme la Cathédrale de Reims, bien sûr, pour ne citer que celle-ci d’ailleurs.
SW : Oui, c’est vrai que l’histoire de l’atelier Simon Marq a été complètement chevillée à
celle de la Cathédrale de Reims. Ils sont tout de suite devenus les verriers officiels de la
Cathédrale de Reims dès le 17ème siècle, et tous les vitraux qu’on voit à la Cathédrale
proviennent essentiellement de cet atelier.

Qu’est ce qu’on y fait à l’atelier Simon Marq ?
SW : En fait, il y a 50 % de créations de vitraux, 50 % de restauration. C’est un
département particulier puisqu’il faut mettre en place des protocoles pour la restauration
qui sont très très précis pour respecter le verre. Et on crée des vitraux comme on en
créait effectivement au Moyen Âge, avec une technique traditionnelle avec du plomb. On
crée aussi des vitraux très contemporains, sans plomb, avec des designers. En fait, il n’y a
pas de limite, à part celle de l’imagination des artistes évidemment.

Les métiers évoluent justement parce que vous parlez de création avec le plomb et justement
tout ce qui est « matériaux » évolue aussi.
SW : Oui, en fait, c’est vraiment le projet des artistes qui est le prétexte à mettre en œuvre
des techniques. Donc on peut utiliser de la sérigraphie, de la gravure. En ce moment, on
découpe les pièces de verre avec une machine qui est guidée électroniquement et qui va
découper les pièces au jet d’eau. Simplement, ce qui détermine en fait à chaque fois le
vitrail, maintenant, un vitrail, je dis que c’est un écran de verre artisanal coloré. C’est
l’utilisation d’une feuille de verre artisanal qui est fabriquée avec la même technique
depuis le 10ème siècle et qui a une vibration incroyable. Le vitrail s’inscrit en tout lieu.
Évidemment, on travaille pour les édifices religieux mais pas uniquement. On travaille
beaucoup pour les restaurants, les hôtels, les particuliers. On a beaucoup de particuliers
rémois qui nous demandent de restaurer ou de créer des vitraux chez eux. Et ils ne
cessent de me dire à quel point c’est formidable de pouvoir en profiter à toute heure de la
journée, puisque c’est ça la magie du verre, c’est qu’il va se transformer, donner une âme
à un lieu et le lieu s’anime selon l’intensité de la lumière au fil du jour.


Alors, pour celles et ceux qui nous écoutent et qui veulent se former et il y a des métiers,
j’imagine aussi bien dans l’apprentissage initial, et puis même quelquefois dans la formation
adulte ?
SW : On a des jeunes apprentis en ce moment à l’atelier, notamment une jeune qui était
architecte et une autre qui était dans le bijou, il y a des formations qui sont dispensées en
alternance, des formations post bac. Il y a des lycées. Il y a à peu près cinq, six
formations qui existent en France autour des métiers du vitrail.

Alors, dans le cadre de ces visites et de ces Journées européennes des métiers d’art, il y a
quand même quelque chose d’assez particulier : c’est aussi le lieu où est installé l’atelier Simon
Marq.
SW : Oui, depuis 2 ans, l’atelier Simon Marq est installé dans une église des années 50,
très méconnue des rémois on s’en rend compte, qui se situe dans le secteur Clairmarais,
juste derrière la gare. C’est une église qui a été inaugurée en 59 et qui étonnamment est
très bien adaptée aux métiers des verriers. Je vous invite à venir la découvrir donc à
l’occasion des Journées européennes des métiers d’art. On ouvre les ateliers à la visite à
cette occasion, les samedi et dimanche, donc 1er et 2 avril en gros, de 10h à 16-17h. On a
un lien sur la home du site internet de l’atelier Simon Marq où on peut s’inscrire. Alors,
Simon Marq, ce sont deux noms de famille, donc c’est Simon et Marq M A R Q.

Le site Internet http://ateliersimonmarq.com/ pour être tout à fait précis.
SW : Et sur les réseaux sociaux…
Le programme détaillé des Journées européennes des métiers d’art est disponible sur
www.metiersdart.grandest.fr.
Cette émission est une production des radios associatives du
Grand Est, soutenue par la région Grand Est.

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Devenez conducteur de bus https://www.radiomaunau.net/devenez-conducteur-de-bus/ https://www.radiomaunau.net/devenez-conducteur-de-bus/#respond Tue, 27 Dec 2022 09:32:11 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=110463 Devenez Conducteur de bus

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© Crédit photo : REGION GRAND-EST

Guillaume Maréchal, Vice Président de la région Grand Est

Aujourd’hui, le secteur des transports connaît une pénurie de conducteurs de bus : en quoi cela est-il important d’y remédier ?

Les enjeux c’est, très concrètement c’est qu’il n’y ai aucun enfant qui soit sur le bord de la route le matin pour allée dans son établissement scolaire, que ce soit dans les écoles primaires, les écoles maternelles, les collèges ou les lycées. Et c’est aussi important dans les zones rurales aujourd’hui, parce que dans les territoires urbaines on peut aller au collège, au lycée ou l’école à pied. Pour nos concitoyens qui sont dans les zones rurales il est important que ce service de transport scolaire puisse être assuré. Aujourd’hui, dans les Ardennes, par exemple si nous avons plus de deux arrêts maladie, il y aura des lignes où il n’y aura pas de conducteurs, il n’y aura pas de bus scolaire. Donc il est important aujourd’hui pour nous de trouver de nouveaux conducteurs, de former de nouveaux conducteurs, pour que nous puissions assurer la continuité du service public et assurer à l’ensemble des familles et notamment en zone rurale la possibilité pour leurs enfants d’aller dans les écoles.

La Région s’implique pour résoudre ce problème.

La Région Grand-Est avec les transporteurs qui sont nos partenaires, nos prestataires nous avons lancé depuis quelques mois déjà une phase de recrutement intensif parce qu’aujourd’hui nous avons tous nos bus qui circulent mais nous avions une petite crainte d’avoir le matin des enfants qui ne puissent pas prendre le car scolaire pour se rendre dans leurs établissements respectifs que ce soit dans les écoles primaires, maternelles, collèges ou lycées.

Donc aujourd’hui vous recrutez toujours.

Nous recrutons toujours. L’objectif c’est d’avoir aussi du personnel et des personnes formées pour pouvoir prendre la suite ; on ne sait jamais s’il y a un arrêt maladie ou quelqu’un qui souhaite changer de voie professionnelle donc nous sommes toujours dans cette phase de recrutement, de formations aussi pour pouvoir avoir un vivier de conducteurs de bus.

Quelles sont les choses mises en place, justement ?

Si les personnes ont déjà un permis D, c’est-à-dire un permis qui permet de pouvoir conduire des bus, les personnes peuvent directement candidater. Toutes les candidatures sont prises et sont transmises par la suite aux transporteurs dans les différents départements comme dans les Ardennes à la RDTA par exemple ou chez nos transporteurs privés.  Et si vous n’avez pas le permis D et que vous souhaitez vous former, nous vous accompagnons avec la Région Grand-Est – c’est une de nos compétences de manière générale – et donc nous pouvons vous accompagner. Nous finançons la formation ; les éventuels candidats n’ont rien à avancer, c’est la Région Grand-Est qui viendra financer la formation pour leur permettre d’avoir le permis D et de participer à ce processus de recrutement. Il y a eu aussi des revalorisations de salaire, nous les accompagnons, nous pouvons faire de l’accompagnement aussi pour augmenter ce temps partiel. Généralement, les conducteurs de bus sont à temps partiel donc nous pouvons accompagner pour avoir des heures complémentaires, des heures supplémentaires, pour qu’il y ait un gain supplémentaire pour la personne qui souhaite s’investir et souhaite être embauchée en tant que conducteur de bus.

Guillaume Maréchal, qu’avez-vous à dire aux auditeurs pour peut-être es encourager à s’engager dans une formation ?

Accompagner des enfants c’est aussi une mission. On se dit que ça peut être nos enfants qu’on accompagne. C’est un moyen de rendre service à la population, aux enfants. C’est toujours agréable je pense d’avoir chaque matin des élèves. Alors, certains enfants sont peut-être moins heureux d’aller à l’école que d’autres. La plupart sont heureux d’y aller, c’est un moment où ils se retrouvent. Et c’est toujours agréable, je pense, de se dire « c’est peut-être nos enfants que l’on transporte » et de pouvoir les emmener à l’école tous les matins, c’est toujours un petit plaisir. Après, c’est comme chaque métier, je pense qu’il faut avoir un plaisir, avoir une vocation, et je pense que même si aujourd’hui nous avons du mal, il y a toujours des gens qui sont prêts à avoir cette vocation.
Pour certaines personnes c’est le moyen d’avoir un complément de revenu puisqu’il peut y avoir des temps partiels choisis dans le cadre de ces embauches et donc ceux qui souhaitent avoir un salaire supplémentaire, une rémunération supplémentaire, c’est le moyen d’y aller, donc je conseille à tout le moyen d’y aller. Donc je conseille à tout le monde d’y aller : allez-y, nous sommes là pour vous accompagner !

Merci, Guillaume Maréchal.

De rien.

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2. Olivier MONOT, directeur régional de Transdev

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© Crédit photo : TRANSDEV

Olivier MONOT, Directeur Régional de TRANSDEV

Les métiers du secteur du transport public de voyageurs ont du mal à recruter la région Grand Est n’est pas épargnée par cette pénurie la parole à une entreprise qui recrute Transdev.
Olivier Monot, vous êtes directeur régional de Transdev, quel rôle joue cette entreprise dans notre quotidien et en Grand Est particulièrement.

La société Transdev, qui est présente à l’international comme en France, est spécialisée dans la mobilité. Nous transportons des voyageurs tous les jours dans tout le pays. Et dans la région Grand Est plus particulièrement, nous avons 1800 salariés qui transportent des jeunes et des moins jeunes pour aller travailler, pour aller à l’école, pour leurs loisirs aussi.

La région Grand Est est un manque de conducteur de car, le métier souffre-t-il d’une mauvaise image ?

C’est un métier qui présente un certain nombre de contraintes. Quand il s’agit de faire du ramassage scolaire, il est évident qu’on a un métier où il y a une amplitude un peu élevée puisqu’il faut accompagner les enfants le matin, les ramener le soir. 
Mais c’est quand même avant tout un métier de contact, c’est un métier où on est en contact avec les jeunes au quotidien c’est un métier de service public donc c’est comme une valeur fort et puis quand on échange avec les gens, c’est fou le nombre de personnes qui en ont bénéficié quand il était plus jeune et bien maintenant je dis il faut continuer à transmettre ce service qui est vraiment un service essentiel pour notre population.

Les opportunités sont réelles aujourd’hui en tant que chauffeur de transport urbain à transport scolaire entre autres. Quels atouts mettez-vous en avant aujourd’hui pour attirer de nouveaux conducteurs ?

Je dirai qu’il y a deux métiers possibles; soit on est dans un service à temps plein donc on a CDI à temps plein et donc là on peut avoir une attractivité qui est lié à des taux horaire qui sont comme supérieurs à ceux du SMIC, ou alors on est dans un temps partiel et là ça peut venir concilier une autre activité, que ce soit une activité parents d’un auto-entrepreneur et qui à la recherche d’un salaire de base garantie tous les mois et d’une protection sociale donc ça c’est un premier élément, important je pense, ou pour un retraité qui cherche un complément de retraite, ça c’est aussi un autre exemple qui peut motiver des personnes à venir nous rejoindre.

En termes de formation, est-ce qu’il existe des solutions pour faciliter l’accès à l’emploi avec des partenariats entre centres de formation, entreprises et région Grand Est par exemple ?

Évidemment la première condition pour venir nous rejoindre c’est d’avoir le permis D mais ce permis D tout le monde ne l’a pas et donc il existe des dispositifs et nous avons des aides pour accompagner les candidats volontaires et obtenir ce permis sans que ça leur coûte rien. Donc nous avons des aides de la région Grand Est en particulier et nous avons des accords avec des organismes de formation. C’est finalement assez simple. Il faut surtout avoir des candidats qui sont motivés, qui aiment la relation avec les jeunes, avec les clients et je suis sûr qu’ils y trouveront beaucoup de plaisir.

Une formation dure combien de temps ?

En 4 mois, on a une formation complète qui permet à la fois d’avoir le permis, d’avoir ce qu’on appelle la fimo qui est aussi une formation technique, et en 4 mois on est complètement opérationnel.

Comment fait-on pour postuler ?

Le plus simple c’est de nous contacter sur notre site internet www.transdev-grandest.fret là vous pouvez regarder les postes qui sont déjà disponibles ou proposer votre candidature spontanée.

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3. Simon BONNANO, coordinateur du centre de formation Wantz à Cernay

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© Crédit photo : WANTZ

Simon BONNANO, coordinateur du Centre de Formation Wantz à Cernay

Dans la liste des métiers en tension, il y a celui de conducteur de bus. Nous avons beaucoup parlé au moment de la rentrée des classes, un véritable casse-tête pour les collectivités qui gèrent le ramassage scolaire. Ce sont 230 000 scolaires transportés chaque jour par près de 80 compagnies. Aujourd’hui comment faire face à ce manque de conducteurs, nous en parlons avec Simon Bonanno. Il est coordinateur au sein du centre de formation Wantz à Cernay. Il faut former plus de conducteurs et tout de suite ? 

Aujourd’hui nous faisons face à une pénurie de conducteurs, de voyageurs et pour cela il y a des titres professionnels qui sont mis en place au sein de notre structure et d’autres structures d’autres centres de formation. Le ton est donné, c’est-à-dire qu’aujourd’hui on doit former pour faire face à cette pénurie qui touche la région Grand Est.

Quel est le déroulé et le contenu de cette formation ?

C’est une formation qui dure 3 mois (434 heures). C’est une formation qualifiante. C’est un titre professionnel donc de niveau 3. Le futur stagiaire alternera entre la théorie et la pratique. Pour le côté théorie il aura toutes les questions à apprendre liées à la sécurité. Lorsqu’on prend un bus, quels sont les gestes à adopter ? Comment je dois me comporter en cas de mauvais temps par exemple. La partie pratique consiste à effectuer une manœuvre sur plateau. Le stagiaire aura deux manœuvres à effectuer, suivi de la partie pratique sur route qui se passe avec un inspecteur. C’est une formation qui est intense puisqu’elle dure 3 mois mais ça va déboucher sur un poste de conducteur de bus et ça sera un vrai professionnel de la route.

Quels sont les prérequis et à qui s’adresse cette formation ? 

Cette formation s’adresse d’une part aux demandeurs d’emploi. Il faut être âgés de 21 ans, avoir un permis B valide et être au fait du métier parce que c’est un métier où vous pouvez alterner entre du temps plein et du temps partiel puisque vous vous occupez également des sorties scolaires. C’est du temps partiel mais faut être déjà au fait du métier et se renseigner avant de commencer cette formation.

Un point important : il y a du débouché et une véritable embauche à la clé. Notons-le : 73 % des stagiaires qui suivent la formation trouvent un emploi à l’issue

Nous nous sommes déjà en partenariat avec des clients de la région comme les transporteurs, qui, pour faire face à la pénurie, font appel à nous pour les former. Nous sommes en lien avec la région Grand Est qui aide à financer ces formations pour que tout se passe bien et que les futurs conducteurs trouvent un emploi à la clé.

C’est intéressant de le rappeler, la région Grand Est intervient et pour la personne qui intègre le parcours de formation, c’est totalement pris en charge par la collectivité

Oui, c’est une formation qui est prise en charge par la collectivité et je dirais qu’elles ont vraiment pris en compte le fait qu’aujourd’hui il y a une vraie pénurie. C’est une vraie demande et vous avez des personnes qui entrent en formation, qui sont rémunérés par la région Grand Est. Il y a de l’avenir.

Et j’ai envie de dire, il n’y a plus qu’à ! Il existe différents centres de formation en Grand Est. N’hésitez pas à vous rapprocher du centre le plus proche de chez vous. 

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4. Karima, en fin de formation de conductrice de bus dans le cadre d’une reconversion professionnelle

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© Crédit photo : KARIMA

Karima, stagiaire en formation de chauffeur de bus

Avant, j’étais femme de ménage pendant 4 mois, mais ce n’était pas pour moi. J’ai discuté avec une amie qui était chauffeur de bus et je me suis dit ’’c’est ce que je veux faire’’. Je me suis inscrite et c’est allé vite car il y a beaucoup d’offres d’emploi. Ce qui m’a poussé à suivre cette formation, c’est parce que j’aime beaucoup rouler et j’aime beaucoup partager un moment avec les clients, parler avec eux et être à l’écoute. Faut aimer être avec les gens. 

Karima nous décrit une formation intense mais accessible avec une partie théorique et beaucoup de mise en application pratique.

Le centre de formation nous apprend à conduire un bus car c’est énorme. Ce n’est pas comme la voiture. Il y a des angles morts, des porte-à-faux. Il faut faire attention aux trottoirs, aux piétons parce que les gens, ils ne font pas attention. Il faut avoir l’œil partout comme notre formateur nous l’a répété : ‘’360°, l’oeil partout’’. Il y a aussi une partie sur plateau, c’est les manœuvres à faire : stationnement du bus, slalomer entre les plots pour stationner un bus. Ce n’est pas évident. À l’examen vous avez 5 minutes mais en 3 minutes maximum vous le fait. Une anecdote lors de ma formation, c’était avec mon collègue de formation. Il a emprunté une rue en sens interdit. Nous nous sommes retrouvés devant les voitures qui arrivaient. Les véhicules klaxonnaient. C’était galère pour lui, pour sortir. Les gens ne font pas attention aux bus identifiés ‘’auto-école’’. Nous apprenons à rouler un bus et ils ne sont pas veillant. Il faut faire très attention aux piétons, aux vélos et aux trottinettes. Il faut être patient et aimer ce travail sinon ça ne va pas.

C’est une formation qui nécessite tout de même quelques prérequis les conseils de Karima pour intégrer la formation et devenir conducteur ou conductrice de bus

La patience et aimer ce métier. Dès le premier jour, vous recevez un livret et il faut commencer à apprendre les fiches. Vous avez 3 mois et demi, on se dit toujours que nous avons le temps mais au bout d’un moment vous n’avez pas que les fiches. Vous avez aussi 6 thèmes et 200 questions. Il vaut mieux commencer à les apprendre dès le premier jour et les comprendre car à l’examen on va vous poser des questions et il faut savoir y répondre. C’est comme un retour à l’école.

Maintenant vous savez tous ! Si vous aussi, comme Karima, vous souhaitez changer de métier et que vous aimez bouger, que vous vous voyez au volant de ces grands véhicules, n’hésitez pas à en parler à votre conseiller Pôle emploi ou à vous rendre dans l’un des centres de formation de la région Grand est. 

Des productions réalisées par les radios associatives soutenues par la région Grand Est – www.grandest.fr/actualites/devenez-conducteur-de-voyageurs/

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Les métiers de l’ESS https://www.radiomaunau.net/les-metiers-de-less/ Sat, 24 Dec 2022 09:11:30 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=108838 L’ESS, ou économie sociale et solidaire, on décrypte avec ses représentants dubGrand Est

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  1. 1. Le mot de l’élu référent : Bruno Minutiello
  2. 2. Emmanuelle Beyer, présidente de la chambre régionale de l’ESS Grand Est 
  3. 3. Madame Mozet, co-directrice de la conciergerie solidaire 51
  4. 4. Alain Petersen, gérant de la société Scherberich

1. Le mot de l’élu référent : Bruno Minutiello, conseiller régional du Grand Est, délégué à l’économie sociale et solidaire

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L’économie sociale et solidaire est une façon d’entreprendre autrement. On en parle avec Bruno Minutiello, conseiller régional du Grand Est, délégué à l’économie sociale et solidaire. L’ESS, finalement, c’est la quatrième force économique après le commerce, l’artisanat et le monde agricole.

Alors oui, l’économie sociale et solidaire est devenue la quatrième force économique. Et c’est important parce que, quand on parle d’économie, c’est vraiment une économie à part entière. C’est un modèle économique un peu différent, qui ne s’appuie pas sur un côté financier, comme on peut connaître dans les sociétés classiques. Mais qui met vraiment au cœur de l’économie, au cœur de son activité, l’humain, l’écologie, la transition numérique, l’ensemble des autres ressources qu’on peut trouver dans une entreprise. C’est important, et on le voit bien puisqu’elle est en fort développement depuis quelques années maintenant.

C’est un secteur très large puisqu’il va du monde associatif au grand mutuel. Quel est le dénominateur commun entre toutes ces entités vie ? Est-ce que c’est l’humain ?

Je pense que c’est réellement l’humain qui est le dénominateur commun de l’ensemble des entreprises qui sont plutôt du côté de l’économie sociale et solidaire. Pourquoi ? Parce que ce sont des entreprises qui ont décidé, à un moment donné, de ne pas privilégier le côté financier : les dividendes, la distribution, mais qui préfère redonner à ses employés, redonner au consommateur, notamment aux gens qui viennent chercher autre chose que simplement un produit ou un service. Ils sont là pour aller chercher ce qu’on cherche nous tous depuis quelques années, c’est remettre l’humain au milieu de cette vie. C’est vraiment l’humain qui est le dénominateur commun de l’ensemble de ses entreprises.

Quand on parle commerce, artisanat ou agriculture, on est dans un cadre bien précis. Pour l’économie sociale et solidaire, on peut tout entreprendre.

C’est la particularité de l’économie sociale et solidaire. C’est une économie qui est inventive, complètement inventive. C’est-à-dire qu’aujourd’hui on part d’une idée parfois étonnante, innovante, surprenante, et puis on y construit autour un modèle. Un modèle, comme on l’a dit tout à l’heure, qui n’a rien à voir avec l’économie classique. Ce qui est bien c’est qu’en plus c’est une économie qui est inclusive, c’est-à-dire qu’elle est issue du territoire. Souvent, ce qui est important, et on l’a vu, ce n’est pas une économie délocalisable. C’est-à-dire que comme elle est issue du territoire, elle ne peut pas être ailleurs que dans le territoire.

La région Grand Est est très engagée sur le secteur de l’ESS. L’objectif est de faire progresser cette forme d’entreprenariat dans les années à venir. Pour ça, la région accompagne et aide financièrement les porteurs de projets.

La région Grand Est, depuis 2017, a bien pris toute conscience de l’économie sociale et solidaire sur l’ensemble du grand territoire Grand Est. Notamment par rapport à ça, elle l’inscrit dès 2017 dans son schéma régional de développement économique. La région Grand Est a souhaité que l’économie sociale et solidaire soit l’un des piliers du développement économique territoriale. Pour ça, tout simplement, on n’y a adossé des dispositifs d’aide en termes d’investissement, mais pas que. Des aides au fonctionnement, à constituer des groupes pour que l’ensemble des acteurs de l’économie sociale et solidaire puisse opérer ensemble. Tout ça fait que depuis quelques années, notamment suite aux différents dispositifs que la région Grand Est a mis en place, on voit bien qu’il y a un fort développement des structures de l’économie sociale et solidaire dans le Grand Est.

Bruno Minutiello, où trouver toutes les informations à ce sujet ?

On peut trouver l’information, et notamment les aides que nous pouvons accorder, sur notre site Internet, mais pas que. Il suffit de se rapprocher des maisons de région, puisqu’il en existe dans chaque département et puis on pourra les accompagner. Et vous avez également des fabriques à projets d’utilité sociale qui existent, qui permettent de mettre en commun des idées, et notamment des modèles et d’aider à faire émerger l’ensemble des idées innovantes, parce qu’on est vraiment dans une économie très innovante. On a ces fabriques à projets qui peuvent permettre d’aider et d’accompagner des porteurs de projets pour pouvoir réaliser ce qu’ils souhaitent faire.

Une info disponible sur grandest.fr.

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2. Emmanuelle Beyer, présidente de la chambre régionale de l’ESS Grand Est

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Avec Emmanuelle Beyer, présidente de la chambre régionale de l’ESS Grand Est. Nous revenons aujourd’hui sur cette économie émergente dans notre région autour de la solidarité. Bonjour Emmanuelle Beyer.

Bonjour Cédric Rouillon.

On rappelle que la CRESS du Grand Est sert à représenter ces acteurs auprès des pouvoirs publics et plus largement à promouvoir le concept même d’économie sociale et solidaire. Concrètement, ça passe par de l’appui à la création et au développement des entreprises, par de la formation, de l’observation, de l’information. Est-ce que c’est bien résumé ?

C’est parfaitement résumé. Je vais encore rajouter quelques indications. C’est que notre chambre régionale a un rôle politique, un rôle économique et surtout, comme vous l’avez déjà précisé, un rôle d’animation sur cette région Grand Est.

Avec une notion de proximité.

Oui, oui, notre chambre régionale est répartie sur des antennes, donc il y en a une à Strasbourg, une à Nancy, une à Metz depuis peu et une Reims.

Vous êtes bien placée, et peut être la mieux placée pour nous décrire l’ESS. Qu’est-ce qu’elles représentent dans le territoire, ces organisations de l’économie sociale et solidaire, concrètement ?

Faut rappeler que l’économie sociale et solidaire est surtout une économie de poids, notamment en matière d’emploi au niveau du Grand Est, puisqu’elle représente aujourd’hui deux 215 000 emplois, soit 11,35 % des emplois sur le Grand Est, contre 10,5 sur le national.

L’ESS correspond aussi à des structures juridiques extrêmement variées, allant des associations jusqu’aux mutuelles, en passant par des sociétés classiques. On parle de plusieurs familles dans votre jargon ?

Oui, c’est ça. On parle effectivement des familles de l’ESS, dont des structures qui sont extrêmement différentes. Donc on y retrouve les associations, on y retrouve les coopératives, les fondations, les mutuelles et les entreprises donc qui sont effectivement agréés ESUS.

Et finalement, qu’est ce qui les rassemble ?

Avant tout, Ce sont les valeurs que nous partageons, les valeurs de solidarité notamment, et puis les systèmes de gouvernance. On est sur un système de gouvernance démocratique, donc un homme, une voix, je veux dire on a une gestion désintéressée, on est bien sur des modèles économiques où nous ne sommes pas financés, notamment par l’impôt. Je veux dire, on a un fonctionnement où il y a plutôt des adhérents, des associés, mais qui travaillent collaborativement pour l’intérêt général et l’utilité sociale.

Intérêt général, mais économie. Néanmoins. L’argent n’est pas un tabou.

La première lettre de l’ESS, c’est bien l’économie à part entière. Voilà. Mais c’est une autre forme d’économie où on met la valeur, l’humain au cœur même du projet.

Et comment se situe notre région Grand Est en termes de développement de cette économie solidaire ?

On peut dire que dans ce qu’on appelle le schéma régional justement de notre région Grand Est, l’ESS est clairement inscrite. On a eu même la chance dernièrement d’avoir un quatre pages dédiées à l’économie sociale et solidaire portées par la région. Donc il y a des avancées, on a encore du travail puisqu’il faut qu’on collabore davantage avec nos politiques. Mais nous sommes accompagnés par la région pour mener en partie nos missions, mais pas que.

Emmanuelle Beyer, ça intègre aussi la notion d’articulation justement le Grand Est et toutes les parties prenantes.

Oui, exactement. Donc, et notamment au niveau du Grand Est, l’impulsion et la mise en place d’une gouvernance unie, donc autour d’ESS, qui rassemble l’Etat, la Région et la CRESS grand Est. Donc nous avons la chance aussi à travers la région Grand Est d’avoir un nouveau conseiller régional de l’économie sociale et solidaire qui est Bruno Minutiello, avec lequel nous échangeons assez régulièrement et nous essayons ensemble de contribuer à des travaux communs. Et justement, notamment à travers cette gouvernance unie pour pouvoir travailler plus étroitement ensemble sur les nouvelles orientations des politiques publiques.

Emmanuelle Beyer, merci d’être venue présenter l’ESS. Et puis cette Chambre régionale CRESS Grand Ouest que vous présidez.

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3. Madame Mozet, co-directrice de la conciergerie solidaire 51

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Dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, la région Grand Est a soutenu la mise en place d’une structure d’utilité sociale, la conciergerie solidaire 51, dès janvier 2021, située à Reims. Nous sommes venus rencontrer la co-directrice Madame Mozet afin qu’elle nous en dise un peu plus. Bonjour Madame Mozet, nous souhaitions vous rencontrer pour que vous nous en disiez un peu plus sur cette conciergerie solidaire : pourquoi solidaire et surtout comment ce projet est né au sein de la Ville de Reims ? 

Bonjour et merci de l’intérêt que vous portez à notre projet. La toute première conciergerie est née il y a 10 ans à Bordeaux au sein d’un tiers lieu, qui s’appelle Darwin. Ce projet s’est développé par la suite dans d’autres villes en France.  Pour la Marne l’idée du projet est née lors de la journée Star up de territoire, qui consiste à réunir plusieurs acteurs pour échanger sur des idées de projets en réponse aux problématiques que peuvent rencontrer les territoires. Donc lors de cette journée start up, notre président actuel David Leroy a rencontré Sylvain Lepenteur, qui est fondateur de la conciergerie et c’est comme cela qu’a émergé le projet. 

Quelle est l’originalité de cette conciergerie par rapport aux services que vous proposez ? Quels domaines ?

Une de nos valeurs principalement est la solidarité. Notre spécificité est de rendre ses services avec un impact positif puisque le concierge qu’on emploie et qui vient physiquement dans l’entreprise, est une personne en insertion que l’on va accompagner et deuxièmement tous les partenaires pour la plupart avec lesquels on rend nos services, sont des acteurs locaux issus de l’économie sociale et solidaire.

Qui fait appel à vous ? Des entreprises, des habitants, comment cela se passe ? On adhère, s’inscrit, comment fait-on ? 

Principalement ce sont des entreprises qui font appel à nous : il peut y avoir des collectivités, des bailleurs sociaux, des acteurs publics. Pour le fonctionnement, l’entreprise finance la présence de la conciergerie par un abonnement qui équivaut à quelques euros par mois et le salarié paye uniquement son service donc on ne prend pas de commission sur les services parce que nos partenaires proposent des tarifs préférentiels puisque l’objectif c’est de faciliter l’accès aux services que l’on peut proposer dans nos conciergeries. Ensuite on a un deuxième modèle de conciergerie, ce sont les conciergeries de quartier où on va travailler avec un bailleur pour mettre en place des comptoirs de conciergerie dans les quartiers, l’objectif de notre présence étant de créer plus de lien dans les quartiers et d’animer la vie des quartiers à l’aide d’un programme d’animation que l’on va établir avec les habitants du quartier.

Avez-vous un  tout premier bilan de votre action sur le territoire Rémois ?

Comme vous le savez, effectivement la structure est jeune mais on peut déjà  vous donner quelques chiffres plutôt positifs pour nous. La première année a été consacrée à une première phase de développement donc on a ouvert deux conciergeries de quartier et une conciergerie d’entreprise avec le bailleur social Plurialnovilla, et on a également au sein de notre entreprise touchée plus d’un tiers des salariés.

Donc justement par rapport à tout ce que vous venez de me dire, pour conclure, je souhaiterai savoir si une structure comme la vôtre souhaitait s’implanter quels conseils lui donneriez-vous ?

Comme conseils ce que je pourrai donner ou plutôt dire c’est que au sein du réseau national de conciergeries solidaires on dispose d’un laboratoire de l’innovation qui va permettre d’accompagner les porteurs de projets à développer des conciergeries solidaires sur le territoire et en même temps au sein de Set Up et de leur fabrique à projets; on peut aussi accompagner sur un projet de conciergerie solidaire et pour rassurer également les personnes qui seraient amenées à porter un tel projet au sein du réseau national on est très régulièrement en contact avec les chargés de développement, les responsables opérationnels qui peuvent nous apporter des conseils afin de nous aider à mieux mutualiser  nos pratiques et qui sont toujours disponibles si on a besoin d’aide.

Pourriez-vous laisser vos coordonnées?

Bien sûr vous pouvez me contacter directement au  07 49 14 08 40.

Et comme mot de la fin ce que je peux dire c’est que la conciergerie solidaire c’est un super beau projet au sein duquel on a plusieurs champs d’actions, autant sur le volet insertion sociale aider les personnes à se réinsérer, autant sur le volet économie locale puisque l’on travaille avec des prestataires locaux, on se positionne en porteur d’affaires également et aussi pour toutes les aventures que l’on peut vivre au sein des conciergeries.

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4. Alain Petersen, gérant de la société Scherberich

ESS - SCHERBERICH PHOTO.JPG (5.04 MB)

Scherberich est une entreprise colmarienne, née en 1937, dans le domaine de la maçonnerie avec une spécialité, au fil du temps : la rénovation de monuments historiques. Je suis avec Alain Petersen, vous êtes le gérant de cette société Scherberich MH, c’est quoi cette spécialité monument historique ?

Donc la spécialité des monuments historiques dans notre domaine, c’est tout ce qui est maçonnerie et pierre de taille, essentiellement.

Ça se traduit par quoi ?

On intervient à la fois sur des monuments qui sont classé monuments historiques et également tout ce qui est notre patrimoine environnant, aussi bien les lieux de culte, que les châteaux ou les remparts qu’on a à Neuf-Brisach, par exemple. On répond à des appels d’offres. Notre marché principal c’est tout ce qui est marchés publics.

L’entreprise a connu des difficultés dans les années 2000. Elle est tout de même sûr rebondir grâce à l’implication de ses salariés. Elle a été placée en liquidation judiciaire en 2020, mais l’entreprise a été reprise par un peu plus de 20 salariés qui se sont constitués sous forme de société participative sur le champ de l’économie sociale et solidaire (SCOP).

Suite au redressement judiciaire du 3 mars 2020, on a décidé de se regrouper, l’ensemble du secteur des monuments historiques dans lequel j’étais chef du service à l’époque. On s’est réunis, on avait une volonté de garder notre savoir-faire, notre maîtrise de la pierre dans la région. C’était notre moteur pour reprendre sous forme de scope. C’était l’ensemble des salariés qui se sont regroupés pour ça.

C’est une démarche qui peut s’avérer compliquée, mais vous avez bénéficié de nombreuses aides : des aides financières, des aides logistiques, dont la région Grand Est.

On a donc bénéficié de tout ce qui est Acre, c’est l’aide à la reprise des entreprises. On a les Arce également. Ensuite, la bourse d’émergence qui vient de la région à hauteur de 4000 € par personne, ce qui représentait pour l’ensemble du groupe 92 000 €, ce qui n’est pas neutre. Et enfin, c’était la mise dans le tronc commun des primes de licenciement de chacun.

Chacun a donc mis des deniers pour créer cette entreprise. Pas de dividendes reversés, des bénéfices qui permettent de moderniser cet outil. Et puis vous êtes en phase de recrutement aussi, vous avez besoin de nouveaux collaborateurs.

C’est ça, on a besoin de nouveaux collaborateurs. Parce que dans les 23 personnes de base, c’est une population vieillissante et pour laquelle on a besoin de renouveler les gens. C’est un métier très physique. Donc aujourd’hui on recherche aussi bien des chefs de chantier, chefs d’équipe, que des compagnons maçons. La porte est grande ouverte pour faire entrer de nouveaux collaborateurs.

Et pas besoin de prérequis, il suffit d’avoir des compétences en maçonnerie. Vous, vous accompagnez ces personnes pour les amener vers cette spécificité du monument historique.

On les forme en interne à notre métier. C’est un métier de niche, donc forcément on a un savoir-faire un peu différent. On a besoin de transmettre ce savoir-faire pour ne pas le perdre.

Avec un peu plus d’un an d’expérience dans ce mode de fonctionnement, sous le statut de SCOP, une entreprise de l’économie sociale et solidaire, tout d’abord qu’est-ce que vous en retenez et puis quel conseil avez-vous envie d’adresser aux entrepreneurs salariés qui pourrait se lancer dans cette aventure ? Est-ce qu’il y a des personnes ressources à qui il faut s’adresser ?

Je conseille tout d’abord de se rapprocher de l’union des SCOP de la région Grand Est. Ce sont des gens qui sont formidables et qui nous ont accompagnés du début à la fin et encore aujourd’hui. Chaque année on se réunit, on se voit, et on évolue ensemble et il nous propose des formations. Donc on n’est vraiment pas laissés à l’abandon, on a vraiment des outils qui nous permettent d’évoluer, nous, à notre niveau. Je vois que moi, pour la partie gérance, la seule chose qui a changé par rapport à mon poste d’origine, ils m’ont accompagné. Ils ne nous ont pas laissés de côté.

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Life Biodiversité https://www.radiomaunau.net/life-biodiversite/ https://www.radiomaunau.net/life-biodiversite/#respond Fri, 09 Dec 2022 13:01:09 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=108388 Views: 261 https://www.grandest.fr/grands-projets/environnement/ Le Projet Life Biodiv’est La Région est propulsée, via la Commission Européenne et le programme Life, à un niveau supérieur de l’action environnementale, grâce a des moyens pour lutter contre l’érosion de la biodiversité. Alors, parlons-en, en compagnie de Franck Leroy, Premier Vice-Président du conseil régional du Grand Est et chargé de l’environnement […]

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https://www.grandest.fr/grands-projets/environnement/

Le Projet Life Biodiv’est

Franck LEROY

La Région est propulsée, via la Commission Européenne et le programme Life, à un niveau supérieur de l’action environnementale, grâce a des moyens pour lutter contre l’érosion de la biodiversité. Alors, parlons-en, en compagnie de Franck Leroy, Premier Vice-Président du conseil régional du Grand Est et chargé de l’environnement , de la transition écologique et du SRADDET, le schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires.

La Région Grand Est a été candidate pour un programme Life. Le programme Life est un programme de préservation de la biodiversité créé depuis déjà une trentaine d’années par la Commission Européenne. Et, jusqu’ici, il n’y avait que des pays qui étaient candidats. Et il y a deux ans, la Région Grand Est a postulé, compte tenu de son potentiel en matière de biodiversité, pour bénéficier d’un programme Life. À notre grande surprise, on a été acceptés. Ce qui veut dire que, aujourd’hui, la Région Grand Est est la seule région d’Europe, à porter un programme Life qui, normalement, est porté par un pays. Par exemple, début 2022, on nous a remis officiellement les clés, de manièr symbolique, de ce programme avec la Finlande, donc c’était bien un pays et une région. Très concrètement, la Commission Européenne confie des moyens budgétaires extrêmement importants à la région, pour qu’elle finance un certain nombre d’actions qui visent à protéger les espèces des milieux naturels, qui vise à préserver la biodiversité, notamment du changement climatique, qui vise à améliorer les pratiques agricoles pour préserver la biodiversité, ou encore à mieux gérer les milieux naturels. Donc c’est vraiment un acte de confiance important, qui implique des moyens. C’est un programme de 25 millions d’euros sur 10 ans, donc c’est des sommes considérables. C’est du fonctionnement, donc c’est-à-dire que ce sont des recrutements qui sont intervenus et, les agents qui ont été recrutés, au titre du programme Life, par la Région,  vont être dispatchés sur l’ensemble du territoire pour aller au contact des acteurs : les agriculteurs, les élus locaux, toutes les personnes qui sont susceptibles de pouvoir agir sur la biodiversité.

Et donc tous les pays vont dans le même sens ? Puisque ça ne concerne pas uniquement la France, comme vous venez de nous le dire.

Alors la plupart des pays bénéficient d’un programme Life, mais, encore une fois, jamais la question ne s’était posée pour des régions. Et il se trouve que notre région est la seule à en bénéficier. Autant dire que beaucoup d’autres régions nous regardent, pour savoir comment on va gérer un tel programme, et pour savoir notamment par quoi ce programme va se traduire. Donc, par exemple, dans nos parcs naturels régionaux, on a positionné des agents recrutés au titre du programme Life Biodiv’Est (« Biodiv » donc biodiversité et « Est » parce que Région Grand Est) pour aller au contact des acteurs du territoire. Ça peut être les maires des villages, ça peut être des agriculteurs, ça peut être des acteurs associatifs qui ont besoin d’un soutien important sur la biodiversité, pour sensibiliser les acteurs et élaborer un certain nombre de projets qui vont contribuer au partage de la connaissance sur la biodiversité et à expérimenter des actions, qui vont nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la biodiversité et, donc, d’engager des actions pour la préserver.

Et avec tous ses partenaires, c’est une force pour justement améliorer cette biodiversité ?

Interview de Franck LEROY, Vice Président en charge du SRAAT.

• Le Parc Naturel Régional de Lorraine

Le Parc Naturel Régional de Lorraine pilote 2 actions du LIFE concernant leur expertise et l’évaluation des prairies en milieux agricoles. En lien avec la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est (CRAGE) – qui porte une action visant à étudier le comportement de 40 fermes pilotes – le PNR Lorraine développe à travers ses actions la résilience des prairies face au changement climatique et en apportant des solutions aux exploitations agricoles. 

-​Evaluer les services rendus par typologie de prairies et mode de gestion. 

-​Développer les Paiements pour Services Environnementaux (PSE).

-​Etudier les pratiques résilientes et économiquement viables face au changement climatique.

-​Préparer l’agriculture de demain avec 40 fermes pilotes pour mesurer l’impact des pratiques agroécologiques (haies, mares, alignement d’arbres) sur la biodiversité et les données technico-économiques des exploitations agricoles. (Actions portée par la CRAGE, en lien avec le PNR Lorraine)

. Le LorEEN

Graines d’écolos

Les enfants à la découverte de la biodiversité

Ils ont à peine 10 ans mais ont déjà conscience de l’importance de la biodiversité. À Varangéville, en Meurthe-et-Moselle, les élèves d’une classe de CM2 retrouvent une fois par mois un animateur de l’Atelier Vert. Ensemble, ils partent dans la nature à la découverte de leur environnement. Cette action coordonnée par Loreen (Lorraine éducation à l’environnement et à la nature) s’inscrit dans le programme Life Biodiv’Est piloté par la région Grand Est. L’objectif : sensibiliser les jeunes à la biodiversité et en faire des ambassadeurs auprès de leur entourage. 

Yann Chassatte est l’animateur de l’Atelier vert qui accompagne les jeunes élèves à travers les forêts et les champs de Varangéville. Et sa méthode pour les sensibiliser à la biodiversité est bien rodée : ce jour-là, il pose quelques panneaux de bois au milieu d’un chemin et envoie les enfants collecter les graines. Après quelques minutes, il sonne le rappel :

“Allez, allez on se rassemble ! vous pouvez voir si on se met en cercle tout autour que vous avez déjà trouvé beaucoup de choses ! Certaines que vous connaissez c’est sûr… Si je vous montre celles-là, c’est quoi ça ? des Noix ! Alors les noix c’est la graine de quel arbre ?.. Le noyer ! Donc les fruits du noyer, vous voyez qu’ils ont déjà intéressé des animaux.   Regardez celle-ci, elle s’est fait grignoter, sûrement par un petit mulot ou une petite souris. Donc toutes ces graines vont être intéressantes à l’automne et à l’hiver pour les animaux qui font leurs réserves.”

L’objectif de cette activité de collecte de fruits et de graines est simple : montrer aux enfants la diversité de ce qu’il y a dans leur entourage.

– “L’automne c’est vraiment la pleine saison pour les plantes qui sont en train de produire leurs graines et leurs fruits pour éventuellement passer l’hiver et être ressemées un peu plus loin. On voit qu’il y a des diversités de formes, de couleurs, de tailles aussi. Le but n’est pas de faire un inventaire exhaustif, mais de montrer cette diversité et de leur décrire certaines particularités. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils se posent des questions et qu’ils apprennent à observer !”

L’Atelier Vert pratique au quotidien la sensibilisation à l’environnement, et pas seulement avec les enfants.

– “On emmène tous les publics dans la nature, y compris les adultes et les seniors. On leur propose de reprendre contact avec leur environnement proche pour découvrir toutes ces espèces et ces paysages qu’on a un peu tendance à oublier ou à trouver sans intérêt. Ensemble, on retrouve du plaisir et on recrée le lien avec le territoire, par le biais de la protection de la nature évidemment mais aussi en se penchant sur l’histoire locale et sur tout ce qui a façonné le territoire.”

Et qu’en pensent les enfants ? Qu’apprennent-ils avec l’animateur de l’Atelier Vert ? Florilège.

– “Yann nous apprend qu’on peut manger des trucs dans la nature mais qu’il faudrait encore plus la préserver parce qu’il y a beaucoup de gens qui polluent. On trouve des bouteilles, des morceaux de plastique par terre…”

– “Je me dis que les gens, avant de jeter, devraient se poser la question : et si c’était moi la nature, est-ce que j’aimerais qu’on me jette des détritus dessus ?”

– “Ça me fait un peu mal au cœur de voir qu’il y a autant de gens qui polluent la nature.”
– “C’est pas très bien de polluer parce que la nature est importante. S’il n’y a pas de nature, s’il n’y a plus d’arbre du tout sur la planète, on meurt.” 

Attentive à ses élèves, Morgane Cherrier, l’enseignante de cette classe de CM2 de Varangéville, participe de bon cœur à l’activité de sensibilisation. 

– “Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la curiosité des élèves, ils ont envie d’apprendre ! Ensuite, l’approche sensorielle proposée par l’Atelier Vert fait qu’il y a des élèves qui se révèlent : j’accueille dans ma classe des élèves en situation de handicap et dès le lendemain de la première séance, un de ces élèves s’est investi dans un travail écrit comme jamais il ne l’avait fait ! Donc c’est bénéfique. Cela nous permet d’aborder les choses différemment en rendant les élèves vraiment acteurs, au sens investi par leur corps dans les apprentissages. Par la suite, ils transmettront les messages à leur famille. On espère qu’ensemble ils se promèneront dans leur propre ville et que les enfants feront découvrir à leurs parents des choses sur la nature qui les sensibilisent et leur donnent encore plusenvie de la respecter.” 

Pour en savoir plus sur les actions du programme Biodiv’Est, rendez-vous sur biodiversite.grandest.fr. 

(Reportage proposé par les radios associatives avec le soutien de la région Grand Est)

LorEEN travaille sur la sensibilisation et la formation. Elle collabore avec d’autres structures associatives similaires (Ariena pour l’Alsace et Graine CA pour la Champagne Ardennes). Ils créent des modules de formation thématique adaptés à différents publics, notamment scolaires et élus. 

– Créer des modules de formation eaux-biodiversité à destination des élus, des professionnels et de l’enseignement supérieur.

– Sensibilisation des classes de primaires, collèges et lycées du Grand Est à la biodiversité.

Actualité :

le 28 novembre : des ateliers sont prévus avec des classes de 3e / 4e : séance de sensibilisation effectuée par l’Atelier Vert au Groupe scolaire François Mitterrand de Varangéville (54).

Yann CHASSATTE est l’animateur de ce projet qui s’adresse à une classe de 27 élèves de CM2.

Yann CHASSATTE, en charge de l’animation

.Le  Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims

Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est « forêt »

– On le dit d’entrée, d’autres parcs sont associés au projet que vous allez nous présenter, le Parc naturel régional des Vosges du nord, le Parc naturel régional de la forêt d’Orient et le Parc national des forêts. Mais c’est ici, à une quinzaine de minutes de Reims, au Parc naturel régional de la montagne de Reims, donc, qu’une action pilote spécifique aux milieux forestiers est menée en trois volets.

– Oui un des enjeux de la région c’est l’adaptation des forêts face au changement climatique. Il faut savoir que la région Grand Est a une forte responsabilité dans les milieux forestiers qui représentent plus d’un tiers du territoire régional et aujourd’hui nous avons des essences majoritaires comme le hêtre ou le chêne pédonculé, qui sont vulnérables face au changement climatique. Et donc nous allons chercher avec l’ensemble des acteurs forestiers, privés et publics, l’ensemble des chercheurs également, à mettre en place de nouvelles pratiques de gestion plus résilientes, plus douce, pour adapter la forêt face aux changements à venir.

– Et sur ce projet il va y avoir un suivi tout au long des dix années à venir pour voir l’évolution ?

– Exactement chaque expérimentation qui sera menée localement fera l’objet de suivi bien particulier avec les universitaires et les chercheurs, car il est important dans un contexte de changement climatique de tester de nouvelles choses mais il faut aussi savoir prendre son temps et bien réfléchir, et avoir un suivi précis sur quel sera les impacts de nos interventions. Est-ce qu’elles seront bénéfiques ? Nous ferons tout bien sûr pour qu’elles le soient, et mesurer justement les bienfaits sur la biodiversité, sur la préservation des sols forestiers et la bonne santé des forêts de manière générale.

– Léa Joly en tant que chargée de mission LIFE Biodiv’Est, plus particulièrement auprès des forêts au Parc naturel régional de la montagne de Reims, autre volet avec vous que l’on peut évoquer c’est la création de 20 hectares d’îlots de sénescence, de quoi s’agit t’il exactement ?

– Les îlots de sénescence sont des zones de forêt où nous décidons volontairement l’exploitation forestière pendant plusieurs décennies, soixante-dix ans ou au-delà. C’est les scientifiques qui reconnaissent l’importance aujourd’hui de préserver des secteurs de forêt, où on va arrêter d’intervenir pour laisser évoluer naturellement les milieux. Il faut savoir que l’on a une grande majorité des espèces forestières qui dépendent de vieux bois, de gros bois, de bois mort. Et donc c’est important de conserver ces zones laissées en libre évolution.

– Lorsque l’on n’est pas professionnel du métier, on peut avoir l’impression d’être un petit peu finalement déconnecté, si j’ose dire, de tout ce qu’il se passe concrètement sur le terrain, et pour ça vous aller organiser notamment de nombreux événements à destination du grand public pour qu’il puisse se rendre compte des bienfaits et des actions qui sont concrètes et qui sont menées sur le territoire.

– Oui, chaque année nous allons mettre en place des événements grand public où toute personne intéressée aux forêts et au changement climatique sont les bienvenues. Nous ferons également appel à des intervenants à la fois naturalistes, sociologues, gestionnaires forestiers, pour expliquer plus en détail et avoir des regards croisés sur les forêts et la biodiversité, dans un contexte de changement climatique.

– Et bien on donne rendez-vous. Pour savoir tout ce qu’il se passera, on imagine qu’il faudra passer par le site internet notamment du Parc naturel régional de la montagne de Reims où on aura toutes les infos…

– Vous aurez toutes les infos également sur la page et les réseaux sociaux du projet LIFE Biodiv’Est et la région Grand Est.

– Un grand merci Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est forêt au Parc naturel régional de la montagne de Reims, de nous avoir reçu ici au Parc naturel et à très bientôt.

– Merci à vous et à bientôt j’espère.

– A noter que cette émission était une production des radios associatives du Grand Est soutenue par la région Grand Est.

Léa JOLY, chargée de mission LIFE Biodiv’Est au PNR de la Montagne de Reims

.Le Parc Naturel Regional de Lorraine

Le projet Biodiv’Est, porté par la Région Grand Est, constitue un formidable levier pour démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et la préservation de la biodiversité en Grand Est. Exemple avec 2 actions du LIFE, pilotée par le PNRL (Parc Naturel Régional de Lorraine), concernant l’expertise et l’évaluation des prairies en milieu agricole, en lien avec la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est (CRAGE). Laurent Godé, Chef de service de biodiversité au sein du PNRL nous présente la 1ère action du LIFE

Ce LIFE a comme enjeu la préservation de l’élevage au travers la préservation des prairies puisque l’ensemble des prairies du Grand Est ont un formidable lieu de biodiversité, plus de mille espèces végétales, plus de 65 cortèges de milieu prairie différents dans les Vosges par exemple. Mais ceux-ci ont beaucoup régressé puisqu’en 50 ans, on a perdu plus de 40% des surfaces de prairies permanentes dans le Grand Est. D’où l’objectif et les enjeux de ces 2 actions menées par le parc de Lorraine pour la Région Grand Est, à cette échelle de la région Grand Est la préservation, la connaissance des prairies.

La 1ère action, c’est mettre en valeur ce qui existe encore dans ces prairies à l’échelle du Grand Est, donc toutes les typologies de prairies qui existe depuis les Hautes Vosges jusqu’aux Ardennes en passant par la forêt de Riant plateau lorrain. Quelles sont les espèces existantes et comment subissent-elles ou évoluent-elles avec le changement climatique ? De cela, on en induira les services écosystémiques que rendent ses prairies, les services d’érosion des sols, lutte contre l’érosion des sols, de filtration des eaux, d’arrêt d’érosion du vent, etc… Nous en déduirons, en tout cas, c’est à espérer des paiements pour services environnementaux qui permettront aux agriculteurs de mieux vivre et d’être mieux rémunérer de l’existence de ces prairies qui nous sont chers. Voici le cortège de cette 1ère action à mener.

Quelle est la 2ème action du LIFE mené par le PNRL ?

Elle va dans la suite, la 2ème action est le constat que ces prairies, à l’heure actuelle, permanente ou temporaire se dégradent avec le changement climatique, moins de rentabilité, des sécheresses, on l’a vu encore cet été qui font des paillassons de nos belles prairies. Alors, elles se restaurent pas mal quand il y a des pluies automnales mais quelles sont les perspectives demain de ces prairies sur le changement climatique ? Donc, la 2ème action, c’est vraiment connaitre mieux ces prairies, quelles sont les pratiques qui permettront les préserver demain et comment les enrichir de nouvelles espèces qui formeront nos prairies du futur.

Pouvez-vous nous dire un peu plus sur ce projet, en lien avec la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est en partenariat avec le PNRL ?

Oui, effectivement nous occupons en particulier des prairies mais il y a une action importante dans le cadre du LIFE Biodiv’Est mené par la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est qui concerne la biodiversité en milieu agricole en particulier en grande culture. Et là, il y a 40 ferme pilote qui ont été choisi pour référencer ce qu’apporte en terme économique et en terme de biodiversité, on va dire, les éléments fixes du paysage (Une haie, une marre une bande enherbée, donc il y aura des test expérimentaux qui vont être faites de replantation de haies, de semi de bande enherbée et voir quelle est la fonctionnalité, ce que ça apporte en biodiversité, est-ce que ça apporte en économie pour chaque exploitation. Donc c’est vraiment réparti à l échelle du Grand Est et on a décidé de faire un comité de pilotage commun avec cette action prairie hautes,  puisque bien évidemment le bénéfice en est pour l’agriculture qu’est des plus importantes au niveau de nos territoires.

Sur ces 40 fermes pilotes, y a-t-il des analyses qui sont faites régulièrement ?

Absolument, elles vont démarrer dés 2023, il y aura des analyses de sol sur la biodiversité du sol, sur les vers de terre, sur les polinisateurs qui nous permettront d’en savoir plus sur les éléments fixes du paysage de ces milieux.

Avec ses 2 actions, le PNRL est un très bel exemple pour la préservation de la biodiversité. 

Référez-vous au site internet du PNRL et de la Région Grand Est pour en savoir plus sur ces actions.

Une production des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.

Laurent GODE chargé de mission LIFE Biodiv’Est au PNRL.

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Le verre dans tous ses éclats. https://www.radiomaunau.net/le-verre-dans-tous-ses-eclats/ https://www.radiomaunau.net/le-verre-dans-tous-ses-eclats/#respond Mon, 28 Nov 2022 20:33:33 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=108544 Expo spéciale « le verre dans tous ses éclats »

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Les radios du Grand Est s’associent aux actions de la Region.
Valérie DEBORD, Vice Présidente de la Region Grand Est

« Passé, présent, futur… Le verre dans tous ses éclats », c’est une exposition proposée par la région Grand Est, à l’occasion de l’année du verre, à découvrir jusqu’au 4 janvier prochain à l’Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Jean-Louis Janin Davier, commissaire d’exposition, nous présente l’univers « Le cristal dans tous ses états ». Il rappelle que le Grand Est connait une histoire verrière d’exception 

Jean Louis DAVIER, en charge de l’exposition « le verre dans tous ses éclats »

Un secteur qui baigne dans le luxe et l’exception 

Une histoire verrière d’exception sur ces terres du Grand Est depuis à peu près 1300 puisque c’est là où vont s’implanter les premières petites entreprises d’exploitation de verre sur les terres du Grand Est et particulièrement dans la région des Vosges.

Le cristal dans tous ses états du nom de votre exposition, qu’est-ce que le public va-y découvrir ? 

C’est un voyage à travers le temps mais c’est aussi un voyage dans l’apogée du monde cristallier qui est le 19e siècle. On rentrera dans la restitution d’un atelier du 18e siècle issus de l’Encyclopédie Diderot d’Alembert et sa grâce au verrerie de Bayel et puis nous irons dans une forêt enchantée où nous découvrirons des pièces magiques prêtées par Lalique, par Meisenthal et à l’intérieur de cette forêt enchantée vous aurez des points de Saint-Louis et la forêt c’est la source de toute la production verrière puisque on a besoin de sable, de fougères, de bois, pour faire brûler tous ces grands fours et puis nous avons un voyage dans une boutique restituée comme au 19e siècle. Nous voyagerons sous un sapin fait de boules de Meisenthal. Un sapin qui protégera une grande table festive de Noël entièrement dressée en cristal à côté d’un univers voué au parfum.

De cristal il en est question, vous avez évoqué le 19e siècle, une période faste pour ces industriels en Grand Est

A l’époque les maîtres verriers avant d’être maître cristalliers vont s’installer aux endroits les plus stratégiques. C’est comme la naissance de Saint-Louis, ce sont des postes itinérants. On va d’abord se servir du bois, du sol, de la nature et puis on va installer des petits ateliers qui vont permettre de produire. Petit à petit, il va y avoir une sédentarisation des entreprises. On aura Porcheux, Baccarat, Saint-Louis. On aura toutes ses manufactures qui vont s’installer dans le creuset du territoire et ne plus en bouger et développer leur manufacture.

C’est le luxe, c’est l’exception. D’une façon ou d’une autre lorsque le verre va apparaître c’est la transparence, c’est un contenant, c’est un matériau excessivement fragile. Il va falloir mettre en place toutes sortes de process pour le stabiliser, pour le durcir, le recuir, le tailler et puis le décorer et puis le colorer et donc ça c’est un principe de recherche pour aller vers le luxe. D’une façon ou d’une autre, le verre va commencer par être du verre plat puis du verre bombé puis du verre soufflé puis du verre assemblé, taillé et là c’est la présence de tous les maîtres artisans qui vont savoir sublimer et cette matière qu’est le verre puis après sublimer le cristal et le 19e siècle c’est l’apogée du cristal avec des manufactures comme Saint-Louis, comme Baccarat, qui vont fabriquer des pièces d’exception, qui vont fabriquer du mobilier, qui vont fabriqué des lustres géants, qui vont fabriquer des éléments d’art de vivre, de décoration et d’art de la table exceptionnel

Si vous deviez décrire une œuvre exposée, vous choisiriez laquelle ? 

Je ne peux pas en décrire une parce que toutes me séduisent mais nous allons dans un coffret de voyage fabriqué par la manufacture de Baccarat dont tous les flacons sont en cristal de Baccarat, avec des couvercles en argent et une boite en ébène noir et puis y a le grand lustre et puis il y a le grand candélabre de Baccarat. Il y a des pièces exceptionnelles de Saint-Louis. Le cristal est vraiment dans tous ses états, dans tous ces éclats, sublimé à travers la couleur, avec des montures de bronze, avec des montures d’argent, avec détails… C’est vraiment le cristal sublimé par la main de l’Homme et par la main des artisans.

Découvrez cette exposition exceptionnelle dans le cadre de l’année du verre, tous les jours sauf le mardi de 10h à midi et de 13h30 à 18h en entrée libre – Abbaye des Prémontrés, 9 rue Saint-Martin à Pont-à-Mousson. Plus d’infos sur anneeduvert.grandest.fr

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

Une histoire verrière d’exception sur ces terres du Grand Est depuis à peu près 1300 puisque c’est là où vont s’implanter les premières petites entreprises d’exploitation de verre sur les terres du Grand Est et particulièrement dans la région des Vosges.

Le cristal dans tous ses états du nom de votre exposition, qu’est-ce que le public va-y découvrir ? 

Un secteur qui baigne dans le luxe et l’exception 

Le verre dans tous ses éclats avec J.B. Sybertin Blanc, un des commissaires de l’exposition

C’est un voyage à travers le temps mais c’est aussi un voyage dans l’apogée du monde cristallier qui est le 19e siècle. On rentrera dans la restitution d’un atelier du 18e siècle issus de l’Encyclopédie Diderot d’Alembert et sa grâce au verrerie de Bayel et puis nous irons dans une forêt enchantée où nous découvrirons des pièces magiques prêtées par Lalique, par Meisenthal et à l’intérieur de cette forêt enchantée vous aurez des points de Saint-Louis et la forêt c’est la source de toute la production verrière puisque on a besoin de sable, de fougères, de bois, pour faire brûler tous ces grands fours et puis nous avons un voyage dans une boutique restituée comme au 19e siècle. Nous voyagerons sous un sapin fait de boules de Meisenthal. Un sapin qui protégera une grande table festive de Noël entièrement dressée en cristal à côté d’un univers voué au parfum.

De cristal il en est question, vous avez évoqué le 19e siècle, une période faste pour ces industriels en Grand Est

A l’époque les maîtres verriers avant d’être maître cristalliers vont s’installer aux endroits les plus stratégiques. C’est comme la naissance de Saint-Louis, ce sont des postes itinérants. On va d’abord se servir du bois, du sol, de la nature et puis on va installer des petits ateliers qui vont permettre de produire. Petit à petit, il va y avoir une sédentarisation des entreprises. On aura Porcheux, Baccarat, Saint-Louis. On aura toutes ses manufactures qui vont s’installer dans le creuset du territoire et ne plus en bouger et développer leur manufacture.

Si vous deviez décrire une œuvre exposée, vous choisiriez laquelle ? 

Je ne peux pas en décrire une parce que toutes me séduisent mais nous allons dans un coffret de voyage fabriqué par la manufacture de Baccarat dont tous les flacons sont en cristal de Baccarat, avec des couvercles en argent et une boite en ébène noir et puis y a le grand lustre et puis il y a le grand candélabre de Baccarat. Il y a des pièces exceptionnelles de Saint-Louis. Le cristal est vraiment dans tous ses états, dans tous ces éclats, sublimé à travers la couleur, avec des montures de bronze, avec des montures d’argent, avec détails… C’est vraiment le cristal sublimé par la main de l’Homme et par la main des artisans.

Découvrez cette exposition exceptionnelle dans le cadre de l’année du verre, tous les jours sauf le mardi de 10h à midi et de 13h30 à 18h en entrée libre – Abbaye des Prémontrés, 9 rue Saint-Martin à Pont-à-Mousson. Plus d’infos sur anneeduvert.grandest.fr

2022, c’est l’année mondiale du verre avec une résonance toute particulière ici en Grand Est. On part à la rencontre de Maya THOMAS, gérante et fondatrice de l’association S’Glass à Strasbourg. Vous exercez un métier autour du verre, à mi-chemin entre artiste et artisan avec cette particularité votre matière première ce sont des bouteilles de vin d’Alsace.

Oui en effet. Après ma formation dans les art verriers, je me suis posée la question de quelles étaient mes ressources en terme de matières premières et étant alsacienne, je suis tombée dans la bouteille et je suis tombée amoureuse de cet objet là et j’ai vraiment eu envie de le travailler et de le travailler et de manière très variée, c’est-à-dire d’offrir à cet objet à usage unique, une vie à usages multiples.

Une production avec des finalités très variées

Oui tout à fait, parce que en fonction des bouteilles, on a quand même un parc de bouteilles assez varié, ne serait-ce que dans l’Alsace, et par ses formes on peut faire différents objets. Il y a plusieurs gammes que je travaille avec ces bouteilles. Ça va aller de l’objet d’art de la table à l’aménagement d’intérieur par la création de vitraux en retravaillant les chutes qui sont générées par l’atelier sur la création des verres. Il y a aussi la création de pièces artistiques parce que quelque part c’est aussi un objet d’expression, la bouteille. On peut on peut lui donner un nouveau sens en plus de lui donner une nouvelle vie par l’objet fonctionnel de l’art de la table

Il faut une certaine maîtrise de la technique et surtout ce qui est important c’est un produit recyclable à l’infini et dans votre cas précis, vous allez plus loin. Vous faites en sorte de recycler avant même que le produit ne passe par les circuits classiques de recyclage

C’est même une des vocations premières de l’atelier. C’est justement d’offrir cette retraite dorée, de dire qu’on va rallonger le cycle, parce que certes le verre est recyclable, c’est tout à fait juste, mais ça reste un procédé qui est très énergivore. Pour recycler une bouteille, on va consommer 500 grammes de CO2. L’idée étant de se dire comment est-ce qu’on peut amortir quelque part cet impact. Nous pouvons le faire en rallongeant le cycle de vie de la bouteille. À partir de là, les techniques verrière vont intervenir pour lui donner différentes fonctions, pour pouvoir recycler l’intégralité de la bouteille. L’objectif est d’arriver à un zéro déchet. On va faire des verres pour la consommation et avec les chutes des bouteilles on va travailler mais pour ça, les différentes techniques sont importantes parce que dans un cas on va faire du travail à froid (coupe, ponçage) mais pour les créations artistiques ou les cloisons là je vais revenir sur du verre plat avec certaines interventions techniques qui vont se rapprocher des techniques de fusing, des vitraux où on va à travailler des techniques de montage qui permet justement de créer des objets très variés à partir d’un élément assez simple que tout le monde connaît : la bouteille.

Vous allez exploser quelques-unes de vos œuvres à Pont-à-Mousson, dans une exposition intitulée ‘’le verre dans tous ses éclats’’. L’exposition est visible jusqu’au 4 janvier prochain et en accès libre. Pour vous, Maya, c’est une belle reconnaissance de votre travail

Maya THOMAS, gérante et fondatrice de l’association S’Glass à Strasbourg

Oui, c’est un grand plaisir ! Je vais proposer 2 œuvres. Une qui va parler du verre industriel car il est très peu représenté dans le monde artistique. Il y a une pièce qui est réalisée à partir des chutes de bouteilles. L’autre œuvre parle du territoire, de terre de verre, qu’est la Région Grand Est avec son patrimoine des arts verriers. L’idée est de proposer une cartographie en alphabet, du territoire en verre.

Si l’expérience S’Glass vous séduite, vous retrouverez toute la gamme des produits et les revendeurs sur le site sglass.fr et pour tout savoir sur l’année du verre rendez-vous sur le site anneeduverre.fr 

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

Une production des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

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La FRACA au Village des Metiers dans le cadre de la 76eme foire de Châlons https://www.radiomaunau.net/la-fraca-au-village-des-metiers-dans-le-cadre-de-la-76eme-foire-de-chalons/ https://www.radiomaunau.net/la-fraca-au-village-des-metiers-dans-le-cadre-de-la-76eme-foire-de-chalons/#respond Fri, 30 Sep 2022 15:29:38 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=102571 Views: 216 Les radios de Champagne Ardenne étaient présentes chaque jour à la Foire de Châlons pour animer des ateliers réunissant responsables de formation et représentants des metiers, en partenariat avec la Chambre des Metiers de la Marne, ALMEA FORMATION, les CFA du BTP et la Region Grand Est. Ainsi le samedi 3 septembre les […]

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Les radios de Champagne Ardenne étaient présentes chaque jour à la Foire de Châlons pour animer des ateliers réunissant responsables de formation et représentants des metiers, en partenariat avec la Chambre des Metiers de la Marne, ALMEA FORMATION, les CFA du BTP et la Region Grand Est.

Ainsi le samedi 3 septembre les metiers du batiment et les centres de formation ALMEA sont à l’honneur avec RADIO JEUNES REIMS.


Le dimanche 4 septembre est consacré aux metiers de la boucherie et à l’artisanat avec RADIO MAU NAU.

Xavier KASPER, en charge des formation à la Chambre des Métiers de la Marne, s’exprime sur les différentes offres de formation et la diversité des metiers actuellement proposée par la CMA.

Le lundi 5 septembre met les femmes à l’honneur dans la branche du bâtiment avec CIGALE FM

Le mardi 6 septembre est consacré au SMV et au rôle de la CCI avec THEME RADIO

Le mercredi 7 septembre met en valeur les formations PIGIER et ALMEA avec RCF Cde C

Le jeudi 8 septembre est consacré à l’innovation dans les metiers du BTP et de la métallurgie avec RJR

Le vendredi 9 septembre est dédié aux métiers de l’ingénierie dans le bâtiment avec RADIO GRAFFITI

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Les métiers du sanitaire et du social https://www.radiomaunau.net/avec-la-region-grand-est-les-metiers-du-sanitaire-et-du-social/ https://www.radiomaunau.net/avec-la-region-grand-est-les-metiers-du-sanitaire-et-du-social/#respond Sat, 27 Nov 2021 09:25:27 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=86548 Views: 65 La Région Grand Est s’engage en faveur des métiers du sanitaire et du social Le mot de l’élue référente : Valérie DEBORD Vice-Présidente de la région Grand Est, déléguée à l’emploi, la formation, l’orientation et l’apprentissage Valérie Debord, vous êtes la vice-présidente de la région Grand Est, déléguée à l’emploi, la formation, l’orientation et […]

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La Région Grand Est s’engage en faveur des métiers du sanitaire et du social

Le mot de l’élue référente : Valérie DEBORD Vice-Présidente de la région Grand Est, déléguée à l’emploi, la formation, l’orientation et l’apprentissage

Valérie DEBORD

Valérie Debord, vous êtes la vice-présidente de la région Grand Est, déléguée à l’emploi, la formation, l’orientation et l’apprentissage. De formation et d’emploi, il en sera question dans cette interview. Nous allons parler ensemble des métiers du sanitaire et du social, un secteur qui offre une variété de métiers précisément considérables…

Oui, énorme ! De l’infirmière à l’aide-soignante en passant par l’auxiliaire de vie mais également toutes les personnes qui sont autour de l’assistance et puis tous les secteurs du paramédical, nous voyons que c’est une gamme de métiers qui est énorme et qui a surtout besoin, dans les années à venir, de beaucoup de renouvellement parce que nous sommes sur une pyramide des âges assez élevée. Nous devons recruter 330 000 personnes dans les années à venir, pour ces métiers.

La région Grand Est est très impliquée dans ce secteur et plus particulièrement pour faciliter l’accès aux formations des métiers du sanitaire et du social 

Depuis 1986, les régions ont cette compétence sur la formation à ces métiers, une compétence qui se décline avec un budget extrêmement conséquent, soit 115 million d’euros chaque année, pour financer toute la partie pédagogique des formations, pour les étudiants boursiers (financement des bourses) ainsi que les investissements. Il y a plus de 130 lieux de formation sur l’ensemble de la Région. Des lieux qui sont principalement sur les territoires ruraux, pas du tout dans les grands centres urbains, et des lieux où vous faites les formations d’infirmier et d’aide-soignante

Un guide des aides disponible

Nous avons souhaité mettre en place un guide qui permet de s’orienter, parce que ça peut paraître des fois un peu un maquis ces métiers du sanitaire, du médico-social, pour savoir  »où je veux m’orienter ? » aussi en fonction de votre statut. Si vous êtes un jeune qui sort du système scolaire ou si vous êtes une personne qui souhaite reprendre un emploi après avoir élevé vos enfants ou encore si vous êtes un demandeur d’emploi qui souhaite s’orienter vers un de ces métiers, si vous souhaitez les exercer par la voix de l’alternance… Ce sont des statuts différents, des accompagnements différents, des modalités de diplôme. Nous avons mis en place ce statut que vous pouvez retrouver sur le site de la région.

Et des bourses que l’on peut solliciter…

En fonction des critères boursiers, vous pouvez solliciter une bourse dans les métiers du sanitaire du médico-social. Nous en attribuons un peu plus de 6 000 par an.

Professionnaliser ses métiers et faciliter l’accès aux formations, c’est tout l’enjeu de la région Grand Est et pour faire face aux besoins en main d’oeuvre qui ne cessent de croître, Valérie Debord, qu’est-ce que vous avez envie de dire à nos auditeurs qui pourraient être tentés par ces formations initiales ou en reconversion ? 

Ce qui est important à savoir, c’est qu’il y a des passerelles entre les métiers. Vous pouvez commencer comme aide-soignant puis suivre une formation d’infirmier, puis vous spécialiser en tant qu’infirmier. Il y a une évolution possible et ce qui est important pour nous, c’est de faire en sorte d’attirer l’ensemble des publics, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Les gens qui ont plus de 50 ans, ont toute leur place dans ces métiers et au contraire, ils sont recherchés parce qu’ils possèdent une forme de sérénité, de rapport au corps. Quand vous travaillez avec des personnes âgées, qui à un moment ou un autre vont pouvoir être dénudées, c’est un rapport au corps, qui est des fois plus facile à gérer pour une personne plus âgée que pour un jeune. Il y a de la place pour tous ! Il y a des possibilités d’évolution professionnelle pour tous et surtout il y a du travail sur tous les territoires 

Une coproduction réalisée par les radios associatives avec le soutien de la région Grand Est –

Jérémy Fournier, Chef des services d’aide et de soins à domicile à l’ASIMAT de Troyes, qu’est-ce que l’ASIMAT ?

Jeremy FOURNIER, Chef de Services ASIMAT

L’ASIMAT c’est une association à but non lucratif qui se décompose en deux pôles : un pôle établissement avec cinq Ehpad, une résidence autonomie et un pôle domicile que je dirige donc le service de soins infirmiers à domicile qui est situé à l’hôpital les services à domicile PA (personnes âgées) et PH (personnes en situation d’handicap) ainsi qu’un service nuit, et enfin on a également une association dite petite sœur qui est l’association ASSMAT qui est  également des services à domicile et qui se décompose par un service mandataire et un service trois fois plus important qui gère tous les services plus jardinage, gardiennage d’enfants, portage de repas, bricolage, etc.

 Dans l’aide à domicile, deux grands métiers se dégagent : le métier d’aide à domicile et celui d’auxiliaire de vie. En quoi consiste le métier d’aide à domicile ?

On intervient au domicile des usagers pour subvenir à leurs besoins que ce soit l’aide à la toilette, l’aide au repas, les courses, le ménage. On peut faire des jeux d’éveil avec les usagers, on peut faire du tricot, on peut les accompagner au cinéma… C’est tout au long de la journée, on intervient pour le maintien à domicile des usagers, quelle que soit la pathologie. Et à l’ASIMAT aussi, on n’intervient pas que pour les personnes âgées, on intervient aussi pour les personnes en situation d’handicap suite à un accident, suite à une maladie, de 18 à 60 ans. 

Côté profil, Il ne faut pas forcément de diplôme pour être aide à domicile

Nous, à l’ASIMAT, on accompagne les gens dans la formation. Après il faut avoir l’envie d’aider les gens, ce côté social, mais il faut avoir aussi des disponibilités parce qu’on intervient de 7h30 jusqu’à 20h30. On est amené aussi à travailler un week-end sur deux et bien évidemment c’est quand même un critère important d’avoir le permis de conduire et un véhicule. Après il faut être conscient dans les critères, on intervient pour la toilette des usagers, donc il y a également cette question de nudité, le toucher du corps, et puis ne pas avoir également d’a-priori sur les pathologies, etc. 

Il existe des difficultés de recrutement ces dernières années ?

La Covid ne nous a pas du tout aidé dans ce recrutement. On fait plein de choses, des interventions, des réunions, des informations collectives auprès des demandeurs d’emploi; on met en place des formations mais c’est vraiment qu’on n’a vraiment très peu de candidatures. Donc là aujourd’hui, c’est important de dire qu’on a beaucoup plus de demandes de prises en charge d’usagers que de candidats en face, ça veut dire qu’on ne peut pas prendre tout le monde. 

En fait quand vous postulez en tant qu’aide à domicile, on va vous accompagner vers des formations qui vont être diplômantes donc soit vers un diplôme d’assistante de vie aux familles, soit vers un diplôme d’auxiliaire de vie.   vous pouvez prétendre soit à une VAE, soit à une formation d’aide-soignant donc on peut vous faire évoluer soit vers un service de soins à domicile soit en structure.  Et une fois que vous êtes aide-soignant, vous avez la possibilité de reprendre une formation d’infirmière.

Une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est

Chantal MAZAEFF, vous êtes la directrice de l’école supérieure de Praxis sociale à Mulhouse. Praxis, c’est un centre de formation dédié aux métiers du social et du médico-social 

École supérieure de Praxis Sociale

Nous sommes un centre de formation pour différents métiers, d’une part les métiers de proximité (accompagnant éducatif et social, les techniciens d’intervention sociale et familiale) des métiers pour travailler auprès de publics, des métiers de l’intervention sociale (éducateur spécialisé, assistant social, éducateur de jeunes enfants) et des métiers de l’encadrement (chef de service, ingénierie de projet). En résumé, les métiers de la petite enfance à l’accompagnement des personnes dépendantes et des personnes âgées au domicile ou en établissement. A l’échelle du Grand Est, il y a un certain nombre d’établissements de formation. Où que l’on habite on aura une formation pas loin de chez soi. 

Il y a une réelle crise autour de ces métiers de l’humain. Les besoins sont considérables. Il faut former. Quel est le profil de vos étudiants ou des alternants qui partagent leur temps entre l’entreprise et le centre de formation ?

Nous traversons aujourd’hui une crise importante dans les entreprises pour trouver du personnel qui puisse répondre aux besoins et parfois aussi des difficultés pour que les gens puissent intégrer les formations. Ces formations et les profils qui intègrent nos formations, ce sont des étudiants en formation initiale et des personnes qui sont dans des processus de reconversion qui parfois ont envie de changer de voie, avec la volonté de retrouver du sens mais aussi de retrouver de l’emploi facilement, parce que nous sommes vraiment dans des métiers qui recrutent. Aujourd’hui ces formations ont une durée comprise entre 12 à 36 mois. Il faut souligner que ce sont des formations en alternance. Par exemple pour les accompagnants éducatifs et sociaux, ils sont trois semaines en entreprise au contact des publics, dans la réalité du monde et puis une semaine à l’école, en formation, où là on va travailler sur ce qu’ils vivent dans les entreprises

Un diplôme à la clé 

L’intérêt de ces formations (une quinzaine de formations), elles donnent toutes l’accès à un diplôme qui en général, un diplôme d’état. L’intérêt d’un diplôme, c’est qu’il permet une reconnaissance, un statut, une possibilité d’évoluer grâce à la formation continue.

Aujourd’hui c’est vrai, il y a une prise de conscience de l’importance de ces métiers du sanitaire et du social 

Une prise de conscience qui démarre localement mais qui va jusqu’au Ministère de l’action sociale. Il y a plusieurs mesures qui ont amené une revalorisation salariale pour certains de ces métiers. Les métiers de l’aide à domicile vont être revalorisés et surtout une réflexion est menée sur la question des conditions et de la qualité de vie au travail.

Comment s’informer ou rejoindre l’une de ces formations ? 

Plusieurs voix d’accés existent pour avoir accès à l’information. Il y a des salons des métiers sur tous les territoires (cf forums d’orientation). Il y a le portail de la Région (Grand Est) sur lequel vous trouverez toutes les formations qui sont présentées, développées par la Région au sein de notre établissement, bien sûr, Pôle Emploi, les Missions Locales et les sites des écoles et les journées portes-ouvertes qu’organisent les différents centres de formation. Pour intégrer les formations, il y a différentes modalités : soit vous passez par un entretien, ce qu’on appelle entretien de positionnement qui permet d’évaluer le besoin de formation, soit par des épreuves d’admission.

Des métiers qui recrutent avec un partenariat  »centre de formation/entreprises du secteur »

Ce sont des formations qui sont toutes en alternance. La moitié de la formation se fait dans des entreprises, auprès des employeurs, et il y a un lien très fort entre les entreprises et les centres de formation, ce qui amène des personnes qui rentrent en formation avec un statut d’étudiant, non rémunéré, à basculer en apprentissage pendant la formation et ce qu’il faut souligner, c’est que les personnes qui sont formées sont toutes sûres d’avoir un emploi à la sortie de la formation.

Stéphanie Thiebaut, vous suivez actuellement une formation d’aide-soignante à l’Institut Sant-Est à Nancy. C’est un choix mûrement réfléchi, qu’est-ce qui vous a mené vers cette formation dans le secteur du sanitaire et du social ? 

Stéphanie THIEBAUT

Depuis 4 ou 5 ans j’avais déjà envie de changer de voie. J’ai toujours aimé prendre soin des autres, que ce soit dans la vie personnelle, que professionnelle. Un événement personnel m’a conforté dans mon choix et il m’a permis de me rendre compte que j’étais capable de passer le cap et de passer à autre chose.

C’est une reconversion professionnelle, puisque vous venez d’un autre univers 

Un univers complètement différent. J’étais coiffeuse pendant 27 ans. Au quotidien je prenais soin de mes clients mais j’avais envie de le faire d’une manière plus utile et beaucoup moins futile. Même si on enlève la partie médicale, les deux métiers sont assez similaires dans le  »prendre soin », dans la  »bienveillance », la  »réassurance ». Nous devons être à l’écoute de nos clients comme de nos patients, dans le non-jugement. Ça m’a permis de me dire que j’avais envie de continuer dans cette voie mais d’une autre manière.

Pour vous, c’est la recherche du contact, de l’empathie, de la bienveillance au travers de cette reconversion ? 

Tout à fait ! Je pense que si naturellement on a déjà ces compétences, le sanitaire et social est fait pour nous.

Qui dit reconversion professionnelle, dit formation, est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur le contenu de cette formation, son déroulé ? 

Il faut déposer un dossier d’inscription, pour ma part à Sant-est IFAS. Une fois que vous être admis à l’école, le cursus est de 10 mois avec 6 mois de stage dans des structures diverses et des établissements divers. Il y a 4 mois d’école aussi en alternance. Avec la crise sanitaire, pour notre part, ça a été fait en distanciel mais nous avons quand même réussi. Il y a 8 modules à passer. Des examens écrits et à noter depuis septembre il y a un nouveau référentiel de compétences. Le cursus change légèrement mais le principe de l’alternance reste le même, pour alterner école (cours dispensés par Sant’Est IFAS) et la mise en pratique professionnelle dans les différentes structures.

Quel message souhaitez-vous adresser à ceux qui voudraient faire la même démarche que vous, en reconversion professionnelle vers le job d’aide-soignant ?

Je leur dirai de ne pas hésiter ! Il ne faut pas avoir de regrets sur le fait de ne pas l’avoir fait. Il faut avoir le courage de passer le cap de la reconversion et surtout en sachant que 100 % des diplômés trouvent un travail en fin de cursus. Pour ma part j’ai déjà fait 5 mois de stage dans des structures diverses qui m’ont apporté beaucoup pour l’évolution de mes compétences mais ce qui m’a motivé c’est le fait de savoir que c’est un métier qui va nous faire évoluer dans nos connaissances toute notre carrière.

Une coproduction des radios associatives avec le soutien de la région Grand Est

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Les Radios de Champagne Ardenne font leur foire https://www.radiomaunau.net/les-radios-de-champagne-ardenne-font-leur-foire/ https://www.radiomaunau.net/les-radios-de-champagne-ardenne-font-leur-foire/#respond Tue, 07 Sep 2021 05:42:32 +0000 https://www.radiomaunau.net/?p=81871 Views: 52 Les thématiques du VILLAGE DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS. En partenariat avec la Fédération des Radios Associatives de Champagne-Ardenne (FRACA), des matinales thématiques sont organisées tout au long du Village des Métiers et des Formations. Retransmises en direct sur les réseaux sociaux (Face Book live), puis sous forme de podcasts sur les radios […]

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Les thématiques du VILLAGE DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS.

En partenariat avec la Fédération des Radios Associatives de Champagne-Ardenne (FRACA), des matinales thématiques sont organisées tout au long du Village des Métiers et des Formations. Retransmises en direct sur les réseaux sociaux (Face Book live), puis sous forme de podcasts sur les radios du réseau de la FRACA, ces matinales couvriront un nombre important de sujets.

Le Village des Métiers et des Formations

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1973321679605209&type=3

La Boucherie, secteur d’emplois (RMN)

Ainsi, RMN 90.6 diffuse chaque jour à 19h12 dés lundi 6 Septembre le débat organisé autour d’une des thématiques liées aux métiers et aux formations avec la participation des représentants du monde professionnel local.

Fruit d’un large partenariat
Le Village des Métiers et des Formations est soutenu par la Région Grand Est dans le cadre de ses actions d’orientation. Il bénéficie aussi du soutien financier de la BPALC et de la CCI Marne en Champagne.
La Fédération des Radios Associatives de Champagne-Ardenne (FRACA) est partenaire et anime toutes les matinales radio thématiques, retransmises chaque matin en Facebook live, puis podcastées sur chaque radio participante.

La transition écologique des entreprises artisanales (Radio GRAFFITI’S)

Les contrats aidés (Radio Primitive)

L’orientation vers l’artisanat (Radio Primitive)

https://www.facebook.com/villagedesmetiersetdesformations/videos/383289103322099

Les métiers de la Maintenance Agricole (Radio Graffiti’s)+

www.facebook.com/villagedesmetiersetdesformations/videos/1750919418449489/

La filière Sports Études du CFA BTP de l’Aube (Radio GRAFFITI’S)


https://www.facebook.com/villagedesmetiersetdesformations/videos/1992258300941235/

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